( 954 ) peut etre transitif. Le ,plus, grand nombre premier■ inférieur à 100 — 2 est 97. Appliquant le premier théorème pour = 97, on voit que le groupe de degre p 3 — 100 ne peut être plus de trois fois transitif. » PHYSIQUE. — Détermination nouvelle de la constante de densité moyenne de la Terre; par MM. A. Counü et J. Baille. « Depuis la découverte de la loi de l’attraction universelle par Newton, uii problème expérimental d’une grande importance s’est naturellement posé aux astronomes et aux physiciens, à savoir: la détermination de la valeur numérique de la constante qui exprime l’attraction réciproque de deux unités de masses placées à unité de distance. » La détermination de cette constante désignée par^présente un intérêt tout spécial en Astronomie. En effet, la troisième loi de Képler .permettrait d’obtenir directement la valeur de là masse totale de deux corps réagissant l’un sur l’autre, d’après la connaissance de deux éléments de leur mouvement relatif, le demi-grand axe a de l’orbite et le temps T d’une révolution, si l’on connaissait avec précision la valeur d car on a la relation a% £ ( m -h m' ) T2 4tt2 ״ , V־■’.. ■ » Faute de connaître cette constante avec une exactitude suffisante, les astronomes ne déterminent que les rapports des masses des différents éléments du système solaire, soit par une double application de cette formule aux planètes ayant des satellites, soit d’après des calculs de perturbations. La valeur absolue des masses des corps célestes, nécessaire pour la connaissance de leur densité, n’est possible que par la détermination de la masse absolue ou de la densité moyenne A de la Terre liée a la constante de l’attraction par la formule (*) 3 _£*. 4 » C’est donc à la détermination de que se réduit, en dernière analyse, la solution de cet important problème, et la méthode expérimentale con- ( ) En effet, si 1 on applique la loi de !Newton à deux corps quelconques, de masses m, m', on a F =fmmr:r2-, si l’un d’eux n’est autre que la Terre, on a p—fMp’ : gr2 ouf=gR2:№. En comparant la masse M de la Terre à un égal volume d’eau et appelant A le quotient ainsi obtenu, on trouve la formule citée.