( 949 ) rayon rasant, dr celui d’un rayon émané du fond d’une tache dont la profondeur est pet qui occupe actuellement le centre du disque, enfin R le rayon solaire, nous aurons d= \Jh[o.R 4- h) et d'—h-^p. » Il est facile de vérifier que la différence d ־— dtoujours positive, croît avec h; nous serons donc dans le cas le plus défavorable en réduisant h autant que possible. Or la moindre hauteur que l’on puisse admettre est celle de la chromosphère, car au-dessus d’elle il y a certainement autre chose que le vide absolu. Admettons encore, pour rester toujours au-dessous de la vérité, que cette hauteur soit égale à un rayon terrestre; attribuons cette même valeur à p, ce qui est à peu près le maximum indiqué par les observations, et exprimons tout en prenant ce rayon pour unité, auquel cas R = io8,5. Il vient d = \Zai8 = i4?7? d' = 2. )> Ainsi la différence d —.¿' des deux trajets est environ i3 fois la profondeur de la tache, et si celle-ci se réduit à 0,57, valeur moyenne trouvée par M. Faye, le rapport devient égal à 23. » Remarquons encore que le rayon rasant effectue la plus grande partie de ce trajet dans les couches inférieures les plus denses de la chromosphère, car, pour h = on a encore d = 10,9. D’ailleurs les gaz qui remplissent Fentonnoir ne sont pas dans des conditions de pression qui puissent en augmenter beaucoup le pouvoir absorbant, car, par le fait de F aspiration, les surfaces de niveau doivent, comme je l’ai dit, être déprimées, et cela à peu près parallèlement à la photosphère elle-même. )> Quant à la première couche absorbante si mince, lorsqu’une fois elle a été enlevée dans l’étendue de la tache par l’aspiration supposée, on voit difficilement comment elle pourrait fournir à Fentonnoir « un mélange toujours renouvelé » des matériaux qui la constituent. » J’ai insisté sur la distribution des taches aux diverses latitudes, parce que la cause assignée aux tourbillonnements par M. Faye étant extrêmement simple et agissant, en toute liberté, au sein d’une masse gazeuse sur laquelle ne s’exerce aucune action extérieure importante, il semble que l’effet devrait y répondre très-exactement, sauf des perturbations purement locales. Il n’en est rien cependant. » En outre, il est certain que le maximum auquel conduirait cette théorie n’est pas à 28 degrés, ou tout au moins que cette valeur a été C. R., 1873, Ier Semestre. (T. LXXVI, № Vo.) T 21