(94!) pagation propre à ce centre, 1 ,énergiede Fonde, on le travail qu’elle produirait en s’affaissant si le fluide revenait au repos, son , en appelant ainsi (§ XXXII) la tendance à se déformer en s’avançant, et même à se partager en plusieurs autres ondes, enfin la forme courbe de sa surface. » Cette forme est stable, et le moment dont on vient de parler est à son minimum pour Fonde particulière appelée solitaire, par M. Russel. " C’est la seule qui ne se déforme pas en se propageant, ou qui jouisse de cette longévité que lui attribue le même expérimentateur. » M. Boussinesq trouve aussi ( n° 161 ), ce qui est encore conforme à des expériences (*),.que lorsqu’une onde se propage dans un canal dont la profondeur décroît dans le sens de la propagation, comme elle résulte de la superposition d’une partie directe et d’une partie réfléchie et croissante, elle devient, en avançant, moins volumineuse et plus élevée, par suite plus courte, et de moins en moins stable, jusqu’à ce qu’elle manque de base et produise ce déferlement qui s’observe sur les plages en pente douce, phénomène bien connu qui n’avait pas encore été si complètement expliqué. » Le contraire aurait lieu si la profondeur d’eau allait en augmentant. » 16. Lorsqu’une intumescence est supposée continue (§ XXXIII), comme celles que produit l’effusion, aussi continue, d’une quantité d’eau constante en un point d’un canal à eau primitivement stagnante, la même analyse prouve que sa vitesse de propagation, ou la longueur dont elle augmente par unité de temps, est environ \!g (H -+- f/¿'), si H est la profondeur d’eau primitive, et h'la hauteur à peu près constante de l’intumescence. Mais si l’on considère ce qui doit se passer à sa tête, ou dans cette partie de l’intumescence qui marche en avant, on reconnaît que la hauteur n’y peut pas être la même que dans le reste, car elle a nécessairement une courbure qui, d’après la formule à parenthèse trinôme dont on vient de parler, y rendrait la vitesse plus petite que dans la partie qui suit. Cette partie postérieure inonderait la partie antérieure, et la rehausserait jusqu a ce que sa vitesse, accrue par cela seul, devînt la même. Ainsi s’explique l’onde initiale saillante qui a été constamment observée parM. Bazin. » Mais ce n’est pas tout. Cette tête ou onde initiale ne pourra se raccorder avec le reste que par une surface ayant une partie concave déterminant, par un développement de force centrifuge, un accroissement de vitesse tendant à la détacher, d’où une suite de parties alternativement (*) Recherches hydrauliques, 2e Partie, Chap. I, n° 12, et de la PL II. C. R., 1873, 1״ Semestre. (T.LXXVI, № li>.) 120