(9*8) sieurs jours ou plusieurs mois. Je dis que tout cela n’est pas surprenant ; mais je ne prétends pas expliquer tous ces détails. Mon but est de démontrer que, en reliant ensemble les éruptions et les taches, je n’ai point fait appel à l'imagination, ni apporté des faits gratuits devant T Académie. » , ; ■■. ** * ׳.' . , ־ ־ ' . « Rome, 7 avril 1878. » Dans ma Communication précédente, j’ai signalé les faits assez constants d’après lesquels je considère les taches solaires comme dépendant des éruptions. Pour que l’Académie puisse apprécier la fréquence du rapport qui existe entre elles, j’ai cru nécessaire d’examiner avec soin tous les dessins des taches et des protubérances que j’ai,:faits.dans les deux précédentes années, et avant même que j’eusse soupçonné cette connexion. Je sais bien qu’on a opposé une espèce de fin de non-recevoir aux dessins, et qu’on voudrait des photographies; mais c’est là une exigence qui me paraît excessive, car la photographie ne peut reproduire tous les détails que l’œil saisit : pour les protubérances, il y a là encore un desideratum¿ au point de vue pratique; je dirai même que ces objections me semblent injurieuses pour les observateurs, que l’on paraît croire capables de falsifier leurs dessins pour les mettre d’accord avec une théorie! Enfin je crois devoir avertir que, lorsque je fais le dessin des protubérances, je couvre toute la figure des taches avec la plaque du cercle de position, de sorte que je ne puis rien voir du dessin ; c’est seulement lorsque tout est achevé, que l’on fait les remarques nécessaires et les comparaisons. » En discutant les deux années d’observation 1871 et 1872, je trouve le résultat suivant : 1871. 1872. Nombre des groupes des taches.. ..........V, ...... .. 3oo 292 Éruptions au-dessus des taches. .................. 209 i5o Éruptions métalliques en dehors des taches et en dehors des facules... . ................................... o o » Ainsi nous voyons que, en 1871, les deux tiers des taches ont été accompagnés d’éruptions; en1872 ׳, environ la moitié. La différence entre 1871 et 1872 tient à deux causes : i° on n’avait pas encore appris à bien distinguer les éruptions métalliques, des éruptions d’hydrogène seul; a° ces taches ont été plus grandes en 1871 qu’en 1872. Quant à la réduction du nombre à la moitié, cela doit nécessairement tenir à diverses causes : i° à ce