(9*4 ) insiste sur la comparaison que ],ai faite, avec plusieurs jets versant dans un bassin, et le lecteur pourrait être induit en erreur, en pensant que j’ai re-présenté par cette comparaison une forme caractéristique et nécessaire de la formation de la tache. Il n’en est rien; cette comparaison me fut suggérée par l’éruption du 7 février, dans laquelle plusieurs jets étaient en effet convergents et retombaient ensemble, et dans laquelle on vit paraître la tache, le jour suivant, à la latitude de leur milieu; ce fait se reproduit trop souvent pour qu’on puisse le croire accidente], mais je ne le regarde pas comme constant, et l’on a un grand nombre d’exemples contraires, de jets divergents. Mais ce qui arrive toujours, c’est que, après une grande éruption métallique, la tache apparaît, et cela que les jets soient verticaux ou non. D’ailleurs il est facile de comprendre que, là où un grand nombre de bouches rejettent des gaz métalliques, il se forme au milieu de ces jets une masse plus sombre, occupant une région plus ou moins centrale, et produisant une couche absorbante plus sensible : cela n’implique en rien l’hypothèse d’ouvertures disposées en rond autour d’un bassin. » Après avoir ainsi rectifié l’exposition de ma théorie, faite par M. Faye, il me sera plus facile de m’expliquer sur ses critiques. M. Faye remarque que cette théorie lui paraît tenir un peu de toutes les autres qui ont été émises avant moi. Je dirai que je serais heureux d’arriver à un pareil résultat, caries savants qui ont proposé ces théories ont toujours raisonné d’après quelque fait vrai,mais incomplet, en sorte que la vérité se trouvera dans la théorie qui expliquera la partie vraie et la complétera; seulement je dois repousser l'assertion que ma théorie comprend les masses qui se soudent l’une à l’autre.Cette soudure est absurde dans un milieu gazeux tel que je le conçois; mais il est facile de comprendre la réunion en une seule, de plusieurs masses gazeuses flottant dans la photosphère. Cette réunion est un phénomène observé, et non imaginé. Sur la fin de l’année dernière, nous avons eu un grand nombre de taches très-grandes, formées par un nombre plus grand de taches très-petites; nous avons vu ces amas se réunir en quelques centres principaux, et former ainsi une masse unique et une tache nucléaire. » M. Faye, à la page 5g6, ligne 7, me reproche, avec les autres auteurs, d’avoir formulé ma théorie en vuedufait unique de la noirceur des taches. Que M. Faye me permette de lui exposer l’ordre des idées suivies par moi. Ma pensée a été de mettre, d’accord deux faits bien constatés : i° l’existence des éruptions ; a° l’apparition immédiate des taches. J’ai été frappé de la coïncidence de ces deux faits. J’ai, de plus, remarqué que les métaux