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ASTRONOMIE PHYSIQUE. — Sur la théorie des taches solaires; réponse à M. Faye.
Lettres du P. Secciii a M. le Secrétaire perpétuel.
« Rome, ce Ier avril 1873.
» Des occupations nombreuses m’ont empêché jusqu’ici de répondre aux remarques que M. Faye a bien voulu faire, dans la séance du I0 mars dernier, sur la théorie que j’ai proposée pour l’explication des taches. Je n’ai pas l’intention de prolonger davantage la discussion, mais seulement de rectifier les idées que M. Faye m’attribue, dans l’exposé qu’il fait de ma
théorie; il me semble que, dans son résumé, il n’a pas rendu exactement ma pensée.
» A la page 594, ligne !״, M. Faye dit :
« Naguère le P. Secchi attribuait les taches à des éruptions dont l’ouverture desdites taches formait le cratère ; aujourd’hui, c’es.des facules qu’il fait jaillir ces mêmes éruptions. »
J Ce.n’est P3« aujourd’hui que j’ai prouvé que les facules sont le siège d eruptions; c’est depuis que le spectroscope nous a appris à les voir et non plus seulement à les conjecturer, comme on le faisait avant cette admirable invention. Depuis 1869, ■j’ai constaté, comme un fait certain, que toutes les fois qu’une facule vive brille sur le bord du Soleil, on trouve en ce même point une éruption. A cette coïncidence^״ a objecté que inversement, on peut apercevoir des éruptions sans facules : la distinction entre les éruptions métalliques et hydrogéniques est venue résoudre ces difB-cultés. M. Faye dit que jefais jaillir : cette expression semblerait indiquer qu il y a la une hypothèse de ma part, tandis que c’est là un simple fait d observation, relié à cet autre, bien connu dès les temps anciens, que 1 apparition des facules vives est suivie de la production de taches. J’ajou-
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