( 9°8 ) » Je passe au paragraphe suivant cTAboul-Wefâ. « IV. Et cela ne peut avoir lieu ainsi qu’en vertu de la déviation du diamètre de l’épicycle, du mohadzat du point autour duquel s’opère le mouvement égal, je veux dire le centre du cercle du zodiaque : car¿ lorsque le diamètre de l’épicycle se détourne du point autour duquel s’opère le mouvement égal, il survient à la Lune une inégalité dans le cercle du zodiaque; et cela parce que l’apogée de l’épicycle change, et que la ligne menée du centre du cercle du zodiaque au centre de l’épicycle ne passe pas à l’endroit où elle passait dans les temps où le centre de l’épicycle est aux deux distances opposées (extrêmes) de l’excentrique; et la distance de la Lune à l’apogée de l’épicycle est changée. Car nous avons fait commencer le mouvement de la Lune, dans son épicycle, à l’apogée, lorsque son centre se trouve* aux deux distances opposées (extrêmes) de l’excentrique. » » Ces mots ; Et cela ne peut avoir lieu qu en vertu (ou par l’effet) de la déviation du diamètre du cercle de circonvolution..., ces mots, dis-je, me paraissent offrir une nouvelle preuve de l’exactitude de la solution que j’ai proposée; car Aboul-Wefâ dit ici la cause de la troisième inégalité, savoir, qu’elle est l’effet ou qu’elle provient du mohadzat, c’est-à-dire de la déviation du diamètre de l’épicycle, déviation qui, ne satisfaisant pas aux observations, exige l’adjonction d’une troisième inégalité. Yoilà pourquoi Aboul-Wefâ a appelé cette inégalité Y inégalité du mohadzat, comme nous l’avons dit précédemment. » Cette inégalité étant admise, Aboul-Wefâ va en conclure, comme se trouvant ainsi démontrée, la construction de la prosneuse donnée par Pto-lémée. C’est le sujet de sa phrase finale, que voici : n VI. En considérant ce que nous venons de dire, et faisant sortir ce point par .les voies que nous avons mentionnées à leurs places, nous avons trouvé sa distance au centre du monde du côté dù périgée de l’excentrique (faisant partie) de la ligne qui passe par les centres, égale à la distance du centre du cercle du zodiaque au centre de l’excentrique. Et nous expliquerons les observations par lesquelles nous avons reconnu cette inégalité, lorsque nous exposerons les inégalités spéciales des différents astres. » » Toute cette partie de l’ouvrage, annoncée par les derniers mots d’Aboul-Wefâ, manque dans le manuscrit. » On reconnaîtra, j’ose l’espérer, que tous les passages du texte d’Aboul-Wefâ deviennent clairs,.dans l’ordre même où ils se succèdent, et n’impliquent aucune contradiction, ainsi que je l’avais annoncé, et qu’au contraire la plupart offrent une protestation irréfragable contre le système qui avait été proposé, et dont je rappellerai simplement ces deux points : que trine et sextile devaient s’y entendre des aspects de 120 et 60 degrés, et non des octants; et qu’Aboul-Wefâ, si renommé comme géomètre, algébriste,