■ ( 9°4 ) au XIIe siècle par Gérard de Crémone, et édité en 1534, par Apian. Cet ouvrage existe même en Ms. (in-4°, n° 96) à la Bibliothèque de l’Arsenal ; on y voit, quelques lignes au delà du passage cité par M. Munk, que Geber appliquait !,expression Irine à 3i 5° 3s', qui est bien un octant. » Quant à la citation d’Israïli, il est probable qu’il en est de même; mais, au moins, on doit laisser cette citation absolument de côté, par les raisons suivantes : » i° Que M. Munk, qui a connu ma dissertation, que je lui avais fait remettre par M. Terquem, comme je Fai dit alors (Comptes rendus, t. LIY, p. ioo8), n’a point invoqué le texte d’Israïli comme étant différent en ce point de celui de Geber; » 2° Qu’au contraire M. Munk avait dit qu’i/ est évident que Geber et Jsraïli ont résumé le même chapitre de Plolémée (i); » 3° Qu’en outre M. Munk ajoute qu’Aboul-Wefâ « n’a pas même eu » le mérite de mesurer son inégalité de 45 minutes, car Ptolémée dit lui-» même qu’elle est de 46 minutes, ce qu’Aboul-Wefâ rend par environ une » demie et un quart de degré :(,a). » Or ces 46 minutes de Ptolémée sont données par une observation faite dans le quatrième octant, où la distance de la Lune moyenne au Soleil vrai était 3i4°28' (et au Soleil moyen 3i5°32'). » Il faut donc renoncer à admettre que trine et sextile s’entendent des aspects de iao et 6o degrés, dans l’ouvrage d’Aboul-Wefâ, au moins tant qu’on n’aura pas trouvé quelque autre exemple, à défaut de l’ouvrage d’Israïli, qu’il n’est plus permis d’invoquer, jusqu’à vérification de son ' texte. «r III. En effet, quand nous avons connu la marche de la Lune en longitude et sa marche en inégalité, et que nous avons considéré les moments où elle n’a pas d’inégalité sur l’épi-cycle, je veux dire les moments où la Lune est à l’apogée, ou au périgée de Fépicycle (car lorsqu’elle est dans ces endroits de l’épicycle, elle n’éprouve aucune inégalité de ces deux côtés, car son mouvement moyen autour du centre du monde est le seul qui existe alors); et, dans ces cas-là, lorsque la distance de la Lune au Soleil est telle que nous l’avons dit, nous avons trouvé à la Lune une troisième inégalité d’environ une moitié et un quart de degré, à peu près. » >) Àboul-Wefâ parle d’observations faites dans les temps où la Lune, se trouvant à l’apogée ou au périgée de Fépicycle, n’a pas d’anomalie, et où, par conséquent, ses deux premières inégalités sont nulles, mais où cependant la rectification de la prosneuse, c’est-à-dire la déviation de Taxe de j j (i) Comptes rendus, t. XVII, p. 79; i843. (2) Ibid,.¡ p. 80. *