( 9°3 ) démontrées les detix premières inégalités de là Lune et leurs valeurs numériques. Il faut en conclure qti’il en a été question dans le sixième discours, c’est-à-dirë dans !’exposition générale des mouvements lunaires ; et, eii effet, on en voit là preuve dans là phrase finale de ce chapitre X, où Aboul-Wefâ dit : « En faisant sortir ce point par les voies » mentionnées à leurs places » ; cela ne peut s’entendre cpie du sixième discours. » Une autre remarque, qui sera confirmée par un passage Ultérieur, c’est qu?Aboül-Wefâ, èn appelant sa troisième inégalité hadzat, semble indiquer qu’il la regarde comme lé complément du comme une chose qu’il faut ajouter au mohadzat, c’ëst-à-dire à la déviaiion de l’axe de l’épiüycle. » Aboul-Wefâ rappelle, dans lès premières lignes dé ce chapitré X, cù qu’il a démontré relativement aux deux premières inégalités; puis il passe à la troisième inégalité en ces termes : « II. Après avoir reconnu la valeur de ces deux inégalités, ainsi que la distance du centre de l’excentrique au centre du cercle des constellations zodiacales, nous avons trouvé une iroisièmè inégalité qui survient à la Lune dans les temps où le centre de fépicycle (i) se trouve entré là distancé là plus éloignée (apogée) et la distance là plus rapprochée (périgée) de rexéerltrique. Et lé maximum dé cela arrive lorsque la Luné est à un tdihlitfi oü un îasdis (un tri ne où un sextile) du Soleil. Et hous ne trouvons pàâ (ou tiotis n’avons pas trouvé) que cela ait lieu dans les conjonctions et les oppositions* ni dans les moments des tarbiât (quadratures). » » Ce sont les expressions trine et sextile cle ce passage qui ont été là principale cause des discussions qui se prolongent ehcore. M. Munk, les trouvant dans un ouvrage astronomique, Composé, eu ï3s6, par Isàac Israïli, de Tôlèdë, êt dans une Version hébraïque de Y Abrégé de l'Atrnù-geste, de Gèbêr, pensa qu'elles y signifiaient, comme dans les Traités d’As-troïogie, les aspect ou élongations au Soleil de 120 et 60 degrés, et non les octants; et il annonça que M. Sédillot s’était fait illusion dans son interprétation de l’ouvrage d’Aboul-Wefâ. » Indépendamment des preuves nombreuses données aussitôt par M. Sédillot de la signification des mots trine et sextile dans tous les ouvrages des astronomes, il pouvait suffire, pour montrer l’erreur de M. Munk, du moins relativement à Geber, de consulter son Abrégé de /’Almageste, traduit (1) Je substitue le terme épi cycle à !’expression ccràle de citconvolatiott pour abréger la lecture. I !5..