( 9°2 ) pitres. Dans les neuf premiers, ),auteur démontre d-abord la nécessité d’un excentrique mobile autour du centre du monde (centre du zodiaque), et d’un épicycle qui se meut sur l’excentrique en sens contraire du mouvement de celui-là; puis les deux premières inégalités, dont l’une, s’élevant à 5 degrés, a lieu dans les conjonctions et oppositions, et l’autre se manifeste dans les quadratures, où elle atteint 7°4o'. Voici très-succinctement le sujet de chacun de ces neuf chapitres : « I. Il faut considérer le cercle de circonvolution (l’épicycle) (f° 97, v°). Il, Les deux mouvements de la Lune, de longitude et d’inégalité, ne sont pas égaux (f°97, v°). III. Le mouvement en longitude est plus grand que le mouvement d’inégalité (f° 97, v°). IV. Le mouvement de la Lune sur l’épicycle est opposé à l’ordre des signes (f°98, v°). V. Comment on reconnaît la première inéga|i|é (f-98, r?), VI. Pe la connaissance de la deuxième inégalité (f° 98, v°). VII. L’apogée de l’excentrique se meut. Le centre de l’épicycîe parcourt l’excentrique deux fois par mois (f° 99, r°). VIII. Le sens du mouvement de l’apogée de l’excentrique est opposé au sens du mouvement de l’épicycle (f° 99, r°). IX. Le mouvement de l’apogée de l’excentrique à l’égard du mouvement du Soleil est égal à la différence des mouvements des deux astres en longitude (f° 99, v°). » » Je passe au chapitre X. « I. Chapitre X. — Sur la troisième inégalité que l’on trouve à la Lune, et qui est appelée Vinégalité du mohadzat (f° 99, v°). » » M. Munit dit : « De la troisième inégalité appelée (ou qu’on appelle) » l’inégalité de la prosneuse (Comptes rendus, t. XVI, pt i444> i843). » » M. Sédillot écrit d’abord : « De la troisième anomalie (ou inégalité) de la Lune, appelée muhazat (prosneuse). » 11 omet donc ici les deux mots « inégalité du ». Mais il y a inadvertance; car il dit plus loin, dans le cours de sa dissertation ; « Aboiil-Wefa intitule son chapitre : « De la » troisième inégalité que l’on trouve à la Lune, appelée inégalité du mu-» ïiazat ». Il ajoute que « l’on n’aperçoit, ni chez les Grecs, ni chez les » traducteurs arabes de Y À Imag este, une inégalité ainsi dénommée », voulant prouver par là que la découverte de cette inégalité appartient bien à Aboul-Wefâ (Matériaux..., p. 197). Ainsi il est bien certain qu’il faut lire /’inégalité nu mohadzat. » Il y a lieu de remarquer ici que ce mot mohadzat, qui signifie prosneuse, déviation, ne se trouve pas dans les neuf chapitres précédents, pù sont