( 87B ) posée augmente quand on remplace les boules par des pointes, diminue au contraire quand on augmente le diamètre des boules. » La composition de !,étincelle dépend d’un grand nombre de circonstances, qu’il sera intéressant de démêler. Je citerai encore un exemple. » La cascade cle trois jarres était chargée par une étincelle jaillissant entre l’armature interne de la première jarre et un des pôles de la bobine ; elle se déchargeait ensuite par les boules de platine. L’étincelle de charge ayant environ 4 centimètres de longueur, on a fait décroître la distance des boules de ïo millimètres à omm,42, et le nombre dés traits composant chaque décharge a crû de i à 12. » Laissant ensuite cette dernière distance invariable, on a fait décroître la longueur de l’étincelle de charge de 6 centimètres à 1 centimètre. Le nombre des traits a crû rapidement de i à 5o. c » J’ai répété la même expérience en chargeant la cascade par l’étincelle d’une machine ordinaire, et je n’ai observé que des étincelles simples. Il résulte de là que l’induction joue le principal rôle dans les expériences que je viens de décrire. » Ces expériences sont analogues à celles que M. Nyland a faites récemment sur l’effet mécanique de la décharge d’une bobine d’induction, lorsqu’elle a lieu à travers une feuille de papier en mouvement. Il a compté un grand nombre de trous successifs, qui me paraissent correspondre aux étincelles successives constituant une étincelle composée (Journal de Physique, avril 1872. — Archives néerlandaises, tome Y), Il y a pourtant une différence assez importante. M. Nyland obtenait un nombre considérable de trous avec l’étincelle directe de la bobine, sans bouteille de Leyde, Quant à moi, je n’ai pu observer que des étincelles simples dans ce cas. Je me propose de poursuivre ce sujet, qui peut fournir des données intéressantes pour la théorie de l’électricité. » PHYSIQUE. — Sur le phonoptomètre, instrument propre à l'étude optique des mouvements périodiques ou continus; Note de M. J. Lissajous, présentée par M. Jamin. « J’ai donné dès 1857, sous le nom de comparateur optique des mouvements vibratoires, un microscope à objectif vibrant dont M. Helmholtz s’est servi plus tard dans ses études sur le timbre. J’ai pensé depuis qu’il était possible de généraliser le principe de cet instrument, et de construire un appareil propre à étudier les mouvements vibratoires de près ou de loin. Il suffit pour cela de prendre une lunette terrestre et de mettre en vi-