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tats réguliers, il faut qu’elles soient exécutées peu de temps après l’argenture. Ainsi la láme n° 7, après avoir séjourné un an environ dans l’obscurité et autant que possible à l’abri des agents atmosphériques, a donné une incidence principale de i8°20׳, la surface ne présentant pas d’altération appréciable. Une autre lame exposée à l’air ambiant et à la lumière et sensiblement noircie a donné 23°2o\ Le rapport des intensités des deux composantes principales varie aussi d’une manière continue, à mesure que la couche d’argent augmente.
» Le point de vue où je me suis placé et le procédé d’observation distinguent assez ces expériences de celles qui ont été publiées récemment par M. Quincke et par M. Potier pour que j’aie cru utile de les indiquer; je n’en veux tirer aucune conséquence théorique, parce que je me propose d’en poursuivre l’étude. »
CHIMIE. — Action des effluves électriques sur l’air atmosphérique.
Note de M. A. Iîouxot.
(Renvoi à la Commission précédemment nommée.)
« Dans les expériences que j’ai l’honneur de soumettre aujourd’hui à l’Académie, j’ai cherché à réaliser les conditions les plus favorables à la production des effluves électriques, dans le cas d’un courant d’induction faible, ce qui arrive le plus souvent lorsqu’on néglige de renouveler les liquides employés pour charger les piles. Tout en conservant les dispositions de l’appareil que j’ai décrit dans ma Note précédente, j’ai adopté les dimensions suivantes pour mes tubes :
Longueur des	effluves.....................  34	centimètres.
Diamètre extérieur	du	gros tube........ g	millimètres.
»	du	tube moyen.......	6	»
»	du	petit tube........... 3	»
» Le charbon est du charbon de cornue, en poudre suffisamment fine Le graphite donne sensiblement les mêmes résultats.
» Les courants gazeux avaient une vitesse de dégagement représentée par deux bulles à la seconde. La température était de i3 et i4 degrés.
» 5 éléments Bunsen mettaient en jeu la bobine d’induction, dont le courant était très-faible : je n’opérais pas en vue de la production d’une grande quantité d’ozone, mais pour étudier l’influence qu’un espace très-resserré pouvait avoir comparativement à un espace plus grand.
C.R., 1873, i®	Semestre.(T.LXXVI, N» 14.)	III