( 862 ) comprend neuf sections : les cinq premières concernent les planètes en général, ■la sixième le Soleil, la septième la Lune, la huitième ■Vénus et la neuvième Mercure (i). » La septième section, consacrée à la Lune, est divisée en neuf chapitres: le quatrième traite de la première inégalité, le cinquième de la deuxième, et le septième de la troisième inégalité. » Le manuscrit, fort incomplet, ne renferme plus que quelques fragments de ce sixième discours, où fauteur a fait ainsi l’exposition générale, sans démonstration, du mouvement des astres. )> Le septième discours, consacré aux démonstrations, comprend une première section sur le Soleil, formée d’un seul chapitre ; une deuxième section consacrée à la Lune, formée de onze chapitres : les autres sections se rapportaient aux autres planètes, et manquent dans le manuscrit ainsi que la première section relative au Soleil (2). » Ensuite devaient se trouver les observations sur lesquelles l’auteur s’est appuyé dans cette exposition du mouvement des astres et de leur mode de représention par des systèmes de cercle. Toute cette partie de l’Ouvrage manque dans le manuscrit. » Cette marche d’Aboul-Wefâ différait, comme on le voit, de celle de Ptolémée, ainsi qu’il Pavait annoncé dans sa Préface. » Ne tenant pas compte de cette différence manifeste entre l’Ouvrage grec et celui d’Aboul־Wefâ, et surtout se méprenant sur la signification des expressions trine et sextile, dans l’Ouvrage d’Aboul-Wefâ, M. Munk, de l’Académie des Inscriptions, crut pouvoir annoncer à l’Académie, par une lettre adressée à M. Arago, en i843 (3), que M. Sédillot s’était fait illusion, et que sa troisième inégalité n’était point autre que l’anomalie reconnue par Ptolémée qui, sans lui donner le nom d’inégalité, l’a introduite dans sa théorie de la Lune, comme correction des deux premières inégalités, et formant avec elles !’expression complète du mouvement lunaire. » Tout aussitôt M. Biot, qui pendant huit ans avait adhéré à la découverte de M. Sédillot, intervint et condamna, dans cinq articles du Journal des Savants, tout à la fois l’œuvre d’Aboul-Wefâ, à tous égards, et l’interpré- (1) Sédillot, Matériaux pour servir a Vhistoire comparée des sciences mathématiques chez les Grecs et les Orientaux, t. V, p, 61 ; i84â. (2) Ibid,, p. 62. (3) Comptes rendus, t. XVI, p. ï.lLYll, p. 76.