» ( 85! ) On fait remarquer en outre que, dans les réactions chimiques produites sous l’influence de la chaleur, telle que la fusion, rien ne prouve qu’il n’y ait pas des courants électrocapillaires agissant comme forces chimiques ; cette question sera traitée dans un prochain Mémoire. » En résumé, nous dirons que, dans l’état actuel de nos connaissances physico-chimiques, il n’est guère possible d’attribuer aux affinités une origine calorifique plutôt qu’une origine électrique, et réciproquement• Quelle est donc cette origine? Le temps nous l’apprendra-, elle se rattache probablement à l’attraction universelle. En attendant, étudions toutes les causes qui exercent une influence sur les affinités, seul moyen de soulever le voile qui couvre ce mystère. » GÉODÉSIE. — Nouveau mode d'application du troisième théorème sur les attractions locales au contrôle des réseaux géodésiques et à la détermination de la vraie figure de la Terre; par M. Yvon Villarceau. (Extrait par l’auteur.) <( En présentant à l’Académie une première solution du problème des surfaces de niveau, le 28 décembre t868, j’indiquais une autresolution, fondée sur la considération des normales à une même surface de niveau, et l’existence d’une équation de condition entre les données; j’indiquais en même temps le parti que l’on pourrait tirer de cette équation pour le contrôle des opérations géodésiques. Dans la séance du 2 octobre 1871, j’ai présenté, sous une forme simple, l’équation différentielle de la surface de niveau, et j’en ai déduit l’équation de condition qui constitue le troisième théorème sur les attractions locales. L’intégration de l’équation différentielle a été effectuée au moyen des séries trigonométriques procédant suivant les sinus et cosinus des multiples des longitudes et latitudes géodésiques. » L’intégration ainsi obtenue peut rencontrer dans la pratique des difficultés qu’on ne parviendrait à lever qu’en recommençant le travail déjà effectué : par exemple, ce n’est qu’après avoir effectué des interpolations, que l’on parviendra à reconnaître si, dans certaines régions accidentées, le nombre des stations astronomiques est ou n’est pas suffisant pour déterminer convenablement les inflexions de la surface de niveau. Si donc on arrive à reconnaître la nécessité d’augmenter le nombre des stations dans ces régions, on sera conduit à recommencer les intégrations dans toute l’étendue des lignes géodésiques qui les traversent. » Le problème que nous voulons résoudre aujourd’hui est le suivant : Les stations astronomiques étant, par exemple, à peu près équidistantes,