( 847 ) !,électrode positive comme l’électrode négative se recouvrent de cuivre; la première n’est donc pas oxydée, par cela même qu’elle participe de l’état négatif des parois de la fêlure recouvertes de platine pur, de cuivre. Les anneaux sont reliés entre eux au moyen de deux petites plaques de cuivre placées aux deux extrémités du tube et traversées par trois tiges de même métal pourvues de vis et d’écrous, à l’aide desquels on presse à volonté ces anneaux les uns contre les autres. » Des couples semblables, réunis en tension, constituent des piles fonctionnant comme des piles ordinaires à courant constant, pourvu que les dissolutions soient maintenues au maximum de concentration. » Les forces électromotrices des couples à cadmium, zinc et sulfates des mêmes bases, à sulfate de cuivre et à acide nitrique, sont les suivantes : i° Couple à cadmium, sulfate de cadmium, zinc, sulfate de zinc.:.. i 2° Couple électrocapillaire................................ 2 { 3° Couple à sulfate de cuivre............................. 3 4° Couple à acide nitrique............ *............. 5 » La pile électrocapillaire n’est point destinée à produire de grands effets chimiques ou calorifiques, bien qu’elle ait une force électromotrice qui est les trois quarts de celle d’un couple à sulfate de cuivre; cela tient à ce que sa résistance est considérable, à cause des liquides et des espaces capillaires humectés de ces mêmes liquides que traverse le courant; mais elle peut servir utilement quand il s’agit de produire des actions lentes, continues et constantes, soit dans le règne organique, soit dans le règne inorganique. Les couples n’ont besoin, de temps à autre, que d’être démontés pour enlever une partie du cuivre précipité dans les fêlures, qui finiraient par s’obstruer. » Dans la seconde partie du Mémoire, on expose les actions électrocapillaires produites quand un précipité métallique, ou non, humecté d’eau distillée ou d’une dissolution, est en contact avec une lame de métal plus ou moins oxydable, placée entre deux lames de verre et mastiquées sur les bords, afin d’empêcher, autant que possible, l’évaporation de l’eau et l’entrée de l’air, ce qui est très-difficile. Tous les effets chimiques produits sont dus au concours simultané des affinités et des courants électrocapillaires qui naissent de l’oxydation du métal. Yoici comment on peut établir le principe : le métal s’oxyde aux dépens de l’oxygène de l’eau, qui est décomposée, et rend libre, de l’électricité négative, le liquide de !,électricité positive; or, chaque particule de précipité étant entourée d’une - ' 108..