( 834 ) planche gravée qui représente ce spectre et qui fait partie d’un petit ouvrage queje fais imprimer. » Les bandes principales de l’acide borique constituent, dans leur ensemble, un de ces systèmes dont les éléments se rapprochent et perdent en intensité à mesure qu’ils s’éloignent du plus brillant d’entre eux. Dans les systèmes de ce genre que j’ai eu l’occasion d’étudier, j’ai souvent remarqué, entre les longueurs d’ondes des raies ou bandes élémentaires, l’existence de relations assez simples qui se révèlent, si l’on place en regard les différences ires, 2es et 3es. Ces différences sont fréquemment représentées par des constantes, ou offrent des régularités dans leur marche. Je me suis parfois servi de cette méthode pour calculer la position de raies indiscernables, qu’un changement convenable dans les conditions expérimentales faisait, en effet, apparaître aux endroits indiqués; j’ai été également conduit à reprendre la mesure de raies ou bandes très-faibles et indécises, dont les erreurs de position, signalées par le calcul,'devenaient évidentes dès que l’intensité de la lumière permettait une détermination plus rigoureuse. » Les trois petites bandes rouges du spectre de l’acide borique ne paraissent pouvoir se rattacher au système des larges bandes qu’au moyen de considérations que je ne puis développer ici. » Voici les longueurs d’ondes mesurées des centres (!) des larges bandes : moyenne == o,4* Diff. i<־e. Diff.2e.Diff.3e. 0,2 0,6 0,3 0,6 “(2) 58o, 7 548,0 3^,7 28,8 3,9 P 519,2 25, I 3,7 V £ 494 >! 472,1 22,0 3,i 2,8 452,9 19?1 2 3 2,2 Environ (3) 435,9 17,0 » On voit que les différences aes décroissent lentement en allant du rouge au violet, avec une diminution moyenne de o,4 d’un terme à l’autre. (1) Les centres dé bandes aussi larges et aussi nébuleuses ne sont pas faciles à mesurer très-exactement; il est même surprenant que le sentiment de la symétrie permette à ׳l’œil d’apprécier avec aussi peu d’erreur la coïncidence du fil micrométrique avec le milieu des bandes, ce que démontre la faiblesse relative des écarts qui existent entre les diverses séries de mesures d’une même bande. (2) Milieu de la grosse et forte raie. (3) Cette dernière bande est tellement faible, que je ne l’ai pas reproduite dans mon dessin ; c’est à peine si, dans les conditions de mes expériences, on l’aperçoit vaguement par une observation attentive.