' ( 8зЗ ) CORRESPONDANCE М. le Secrétaire perpétüel signale, parmi les pièces imprimées de la Correspondance : i° Une brochure de M. G. Héraud, intitulée « Mémoires sur les marées de la basse Cochinchine » ; 2° Une brochure de M. Diamilla-Müller, imprimée en italien et portant pour titre : « Lectures scientifiques pour le peuple italien. Lecture IV : le Soleil; nouvelle théorie des taches »; 3° Une brochure de M. H.-Ch.Brame, intitulée : « La forme protogénique dans les trois règnes, ou la matière, le mouvement et la vie » ; 4° Une brochure de M. A. Poey,imprimée en langue espagnole, et portant pour titre : « Relation du grand tremblement de terre arrivé les !3 et 16 août 1868, dans les républiques du Pérou, du Chili et de l’Équateur ». M, le Secrétaire perpétüel signale également une brochure de M. Poey, portant pour titre « Nouvelle classification des nuages, suivie d’une instruction pour servir à l’observation des nuages et des courants atmosphériques », et donne lecture des passages suivants de la Lettre d’envoi : « J’ai l’honneur d’offrir à l’Académie un exemplaire de ma nouvelle classification des nuages, que j ai developpee dans la session semestrielle de l’Académie des Sciences, tenue à Washington en 1870. M. Moore, propriétaire du Rural New-Yorkcr l’a fait paraître dans son excellent journal d’Agriculture, accompagnée de seize planches gravées sur bois. Le professeur Joseph Henry , directeur du Smithsonici , l’a reproduite dans son Rapport annuel pour 1870. Ce travail, considérablement augmenté, vient de paraître dans les Annales hydrographiques, et le Dépôt des cartes et plans delà Marine a bien voulu faire les frais de dix-sept belles planches chromolithographiques. J’avais déjà adopté cette classification avec succès à l’Observatoire de la Havane, dès 1862, ainsi qu’au Mexique, lorsque je fus attaché à la Commission scientifique française ; elle a été également adoptée en 1866 à l’Observatoire de l’École des Mines à Mexico, et à l’Observatoire de Cambridge (États-Unis) en 1870. Je demande la permission d’exposer à l’Académie les conclusions auxquelles je suis arrivé. » Depuis Aristote et son disciple Théophraste, les. météorologistes sentirent le besoin de distinguer les différentes formes de nuages, mais l’honneur de les avoir rattachés à quelques types fondamentaux revient d’abord au grand naturaliste Lamark, en 1801, et surtout au météorologiste anglais Luke Howard, en 1802. Il est digne de remarque que ces deux savants soient arrivés indépendamment l’un de l’autre presque au même nombre de formes fondamentales et à la détermination des mêmes nuages sous différentes dénominations. io5..