( 8i9 ) donnant une loi d’accroissement qui est tout d’abord beaucoup plus rapide. La discontinuité n’est pas absolue, puisque les deux formules s’accordent à attribuer une même valeur à l’élévation h lorsque D est très-peu différent du rayon d’activité .,ג מ Ainsi la loi de la raison inverse du carré des distances rencontre ici une nouvelle application. Il est naturel de se demander si une autre loi ne pourrait pas satisfaire aussi bien ,aux faits observés. Nous établissons, dans le présent Mémoire, que la loi c-0’'1 doit être écartée, du moment qu’on ne peut plus considérer le produit AD comme invariable, et que les deux lois ־7ץ־ peuvent l’une et l’autre être admises, pourvu que les différences 1 ,2• ־־־ ז־ — c-0’1 se réduisent à de très-petites fonctions de l’unité ; ces deux lois ne s’écartent alors que très-peu de la loi de la gravitation. מ BALISTIQUE. — Sur un nouveau procédé permettant de déterminer optiquement la vitesse des projectiles; Note de M. Marcel Deiuuez, présentée par M. Bertrand. (Renvoi à la Commission du prix Trémont.) « Il serait très-important pour l’artillerie de connaître exactement la forme de la trajectoire des projectiles tirés sous de grands angles, ainsi que leur vitesse en chacun des points de cette trajectoire. Malheureusement les méthodes appliquées jusqu’ici aux trajectoires très-tendues sont complètement inapplicables au tir sous de grands angles, En réfléchissant aux moyens de combler cette lacune, j’ai été conduit à imaginer un procédé qui est applicable à beaucoup d’autres questions que celle dont s’occupe la Balistique et que je crois utile de faire connaître. » Supposons que sur le terrain du polygone on choisisse deux stations À et B, à chacune desquelles sera installée une lunette. Les axes optiques de ces lunettes devront être dans un même plan vertical perpendiculaire au plan vertical mené par l’axe de la pièce, et les stations A et B devront être situées à peu près à égale distance de l’intersection de ces deux plans. Le projectile doit être muni d’une fusée répandant une vive lumière (le magnésium serait, sans doute, très-convenable pour cette application). Cela posé, nous admettrons que, la pièce étant pointée sous un angle constant et tirant plusieurs coups consécutifs avec la même charge et le même projectile, les trajectoires qui en résulteront passeront constamment dans le champ des lunettes. Des lors, il est clair que, connaissant les angles A et