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M. Renault vient de faire de leur structure a un grand intérêt pour la Paléontologie végétale.
» Il reste cependant encore bien des doutes à éclaircir; si les épis de fructification d’x4utun appartiennent, sans aucun doute, aux Annularia, ceux décrits par MM, Ludwig et Binney sont-ils réellement des fructifications, soit de Calamites, soit de CalamodendronP'Ne se rapporteraient-ils pas plutôt à des Splienophyllum, dont ils se rapprochent pàr le nombre moindre des organes verticillés, et, d’après les figures de M. Binney, par leur àxe plus grêle et vasculaire dans son centre? Les connexions de ces fructifications avec les autres organes de la plante sont encore enveloppées d’une grande obscurité.
w Quant aux Annularia, leurs sporanges contiennent-ils toujours un grand nombre de petites spores, ou une partie d’entre eux, comme dans les Lepidostrobus, renferment-ils un moindre nombre de grosses spores? L’examen de divers épis de ces fructificatiohs venant de Saint-Étienne semblerait l’indiquer; car certains sporanges de ces empreintes paraissent ne renfermer que deux ou quatre macrospores d’environ i millimètre de diamètre, semblables aux macrôspores qui se trouvent quelquefois en grand nombre datis les schistes de là même localité.
» C’est une question importante à résoudre pour la classification de ces végétaux* à laquelle de nouvelles recherches pourront seules répondre.
» L’Académie peut voir, par ce résumé des nouvelles études de M. Renault, combien la connaissance des végétaux de la période houillère doit déjà à ses recherches sur les fossiles du bassin d’Âutun, combien il serait intéressant de les poursuivrë avant que cés fossiles, qui deviennent chaque jour plus rares, ne fussent épuisés.
« Nous proposons à l’Académie de donner à M. Renault le témoignage le plus marqué de l’intérêt qu’elle prend à ses travaux en décidant l’insertion des deux Mémoires, dont nous venons de lui rendre compte, dans lës Mémoires des Savants étrangers. »
Les conclusions de ce Rapport sont adoptées.
Sur la demande de M. Brongniart* l’Académie décide* eri outre, que le travail de M. B. Renault sera renvoyé à la Commission administrative.7
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