CM.)■ auxquels paraissent fixés deux sporanges, l?un au-dessus, !,au.tre au-dessous de chaque pédicelle ; ces sporanges occupent tout l’espace compris entre ces pédicelles et les bractées, et contiennent un grand nombre de spores sphériques d’environ 8 à 9 centièmes de millimètre de diamètre. L’axe de l’épi ou la tige fructifère présenté une large lacune centrale entourée par une zone ligneuse, d’après M. Renault, mais formée plutôt d’un tissu cellulaire allongé, à parois épaissies, dans laquelle sont placées à des distances régulières des lacunes cylindriques au nombre de 16 à 20. Ces lacunes sont accompagnées d’un faisceau fibrovasculaire renfermant des vaisseaux rayés qui se rendent aux feuilles et dont la présence paraît déterminer les cannelures que montre la surface de la tige dans les échantillons comprimés dans les schistes. La zone corticale est formée d’un tissu cellulaire plus ou * moins délicat et souvent en partie détruit. >> Gette structure de la tige paraît très-analogue à celle des Prèles ou Equisetum, mais lès organes reproducteurs en diffèrent à beaucoup d’égards. » Dans ces plantes, comme dans celles décrites par MM. Ludwig et Binney, il y a des vérticilles alternatifs de bractées et de pédicelles sporan-gifères, mais sous d’autres rapports les différences sont très-marquées ; les fructifications décrites par M. Ludwig forment des épis à peu près de même dimension que ceux des Anmdaria, mais les bractées sont soudées dans une grande partie de leur étendue et forment vers leur base une sorte de coupe ou de plateau; en outre, les pédicelles des sporanges sont seulement au nombre de cinq, et ceux-ci sont réunis quatre par quatre autour de chaque pédicelle. >> Les fructifications décrites par M. Binney comme appartenant au Calamodendron commune sont beaucoup plus petites; tandis que les premiers épis ont environ 1 centimètre de diamètre, ceux-ci ne dépassent pas 3 millimètres. Les bractées paraissent soudées dans leur partie inférieure; mais leur forme et leur disposition sont très-obscures. Les pédicelles qui portent les sporanges sont au nombre de six à chaque verticille et supportent chacun quatre sporanges. Cette espèce est, par ses caractères essentiels, plus voisine de celle de Ludwig, mais elle en diffère beaucoup par ses dimensions et par le nombre six, et non cinq, des organes réunis en verti cilles. » De là on doit conclure que les fructifications des Annularia, analogues à celles que l’on avait déjà décrites, par !’organisation et le mode d’insertion des sporanges, en diffèrent à bien d’autres égards, et que l’étude que