( 8־i2׳ ) dirigé ses études, et qui lui ont fourni des résultats d’un.■grand intérêt pour la Paléontologie végétale. Dans des Notices précédentes, il a fait connaître non-seulement des portions de pétioles de fougères, mais les tiges auxquelles ils se rattachaient, puis des tiges de Lycopodes dont on n'avait pas encore observé d’échantillons qui permissent d en etudier la stiuctuie anatomique. )> Maintenant il vous présente deux Mémoires sur des sujets non moins intéressants•, Y un (présenté à l’Académie le 3o mai 1870), sur la structure de petites tiges qu’il considère comme appartenant aux empreintes désignées sous le nom dq Sphenophyllum; 1 autre, relatif a des épis de fi notifications se rapportant aux empreintes nommés d’abord Bruckmannia, et qui ont été ensuite reconnues pour les fructifications du genre Annularici. » Les petites tiges isolées que M. Renault rattache aux Sphenôphyllum paraissent, en effet, suivant toutes les probabilités, appartenir a ce genre; elles n’ont que de 3 à 15 millimètres de diamètre, elles offrent des noeuds ou renflements qui correspondent à des verticilles de feuilles probablement au nombre de six, comme dans les Sphenôphyllum, si'l’on en juge d’après la structure interne de la tige. » Cette tige, en effet, présente un axe vasculaire centrai ayant la forme d’un prisme à trois angles très-saillants; les vaisseaux qui le composent entièrement sont des tubes régulièrement aréolés vers le centre, scalariformes ou spiraux dans la partie qui correspond aux angles saillants ou ils entourent une étroite lacune cylindrique. Cet axe vasculaire est entoure de toute part par une zone d’un tissu que M. Renault considère comme un cylindre ligneux, mais dont les cellules à parois épaissies, quadrilatères, courtes et tronquées rappellent le tissu qui entoure les faisceaux vasculaires des Fougères, et, dans quelques cas, Taxe vasculaire des Lycopodes plutôt qu’un véritable tissu ligneux. » Cet ensemble constitue,pour M. Renault, l’axe ligneux ;en dehors se trouvent des couches de tissu cellulaire de diverses formes qui appartiennent à l’écorce, et sont traversées par les faisceaux vasculaires qui se rendent vers les feuilles. Ces faisceaux, dont une préparation de M. Renault faite sur une tige complète montre la disposition, sont au nombre de dix-huit, dont trois correspondent aux angles saillants de l’axe central de la tige, et dont le nombre, un multiple de six, correspond ainsi a celui des feuilles de chaque verticille dans les Splienophyllum. La forme noueuse de la tige et la disposition verticillée des organes appendiculaires, jointes au nombre probable de ces parties, sont les motifs qui, parmi les fossiles de