.	. .	( 8o9 )
vrirait pas moins de dix-sept départements, c’est-à-dire à peu près le quart de la surface totale de la France.
OBSERVATIONS FAITES PANS LES LOCALITÉS OU DES MOUVEMENTS PU SOL ONT ÉTÉ SIGNALÉS LE 12 MARS 1873.
BAROMÈTRE RÉDUIT A O ET AU NIVEAU DE LA MER.			THERMOMÈTRE.			VENTS	SUPÉRIEURS		VENTS INFÉRIEURS.		
11 mars.	12 mars..	13 mars.	11 mars	12 mars.	13 mars.	11 mars.	12 mars.	13 mars.	Il mars.	12 mars.	13 mars.
766,0	762,5	749,5	5	4	4 8	OSO	/!	E	SSEf'aib.	E faible.	N f.
55,1	5i, 2	48,8	7	4		//	//	//	N0 faibl.	E faible.	NE faibl.
54,2	5i, 2	5o,o		12	i3	0	0	.0 *	S faible.	S frais.	S frais.
56,9	54,4	5i,o	10	12	!4.	so	SO	SO	Calme.	SO très-fort.	SO fort.
56,2	55,9	51,7	11	10	10	rr	//	//	SO faibl.	SO fort.	S fort.
54,o	5! ,0	5i,0	12	i3	!4	//	//	so	S faible.	SO fort.	NE faibl.
58,6	56,9	55,o	10	8	10	s	s	sso	S faible.	SE faible.	S faible.
59,4	56,i	55,2	8	7,5	12	ir	//	//	Calme.	Calme.	S faible.
OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES		
FAITES AVEC LE DÉCLINOMÈTRE DE L’OBSERVATOIRE DE FLORENCE		
A	9 HEURES DU MATIN.	
11 mars.	12 mars.	13 mars.
5 ,׳38	3g',0	37', 0
37s		39s
36',0	O OO CO	36',5
N. B. — Violentes oscillations verticales pendant et après le tremblement de terre.
TREMBLEMENT DE TERRE.
ai“
a ■s s
S3
H ®
Secousses.
Mouvem. de NNO-SSE.
Mouvement ondulatoire.
Mouv. ondul. fort, durée 4 secondes de SE. NO.
Terrible tremblement do terre pend. 4o secondes.
Très-fort.
Fort.
Léger.
Très-fort.
Secoussesvertic. et mouy. ondulât, très-fort, 8*.
Très-fort.
Mouvem. ondulât, léger.
Secousses vortic. et mouv. ondulât,, 3o secondes, très-fort.
Très-fort.
Très-fort, i5 secondes.
Très-fort.
Très-fort.
Mouvement ondulatoire, 2 secondes.
Faible,
Faible.
Assez fort.
Assez fort.
Léger.
Léger.
Secousses vertic. et mouvement légèrem. ondul. dirigé de lrE, à l’O.
h m
9 ’ 9
9,o
9,4
9.3
8,56
9.4 9>°
9,°
9>o
9>°
9,°
9,°
9.0
9,°
9.0
9.0
9.0
9.0
9.3
9.0
9.0
9.4
9,G
Aoste.. Moncalier Rimini.
Florence .
Urbino...
Ancône... Camerino Rome....
Perugia.. Pitiglano.
Orvieto.. Siena....
Spoleto..
Foligno.. Fabriano. S. Severino Cingolo..
Arezzo...
Livourne. Pise.....
Forli....
Ravenne. Parme Venise...
Bologne...,
» 3. Enfin, la distribution des localités ébranlées offre un intérêt géologique tout particulier. En effet, loin de se rattacher, comme c’est ordinairement le cas, aux grands domaines volcaniques ou éruptifs groupés particulièrement le long ou dans la proximité du littoral sud-ouest, les localités les plus nombreuses se trouvent soit dans !’intérieur des Apennins (Spolète, Foligno, Camerino, etc.), soit sur le revers nord-est de cette chaîne, soit enfin le long ou près de la côte nord-est (Ancône, Rimini, Ravenne, Venise)• d’ailleurs, toutes ces localités se trouvent dans les terrains secondaires ou tertiaires, éloignés des centres éruptifs, ce qui est notamment le cas