( 8°7 ) physique du GLOBE. — Nouveaux documents sur la secousse de tremblement de terre, observée en Italie, le 12 mars 1873; Lettre de M. P. de Tciiiiiatciief à M. le Secrétaire perpétuel. «■Le lendemain du jour où j’ai écrit en dernier lieu à l’Académie (voir page 989), j’ai pu, grâce à !’obligeance de M. Donati, le savant direc- fondément au-dessous du creux de la vague, ce creux, à cause de son étendue par rapport à la section du tuyau, pourra être alors considéré comme jouant alternativement le rôle d’un bief inférieur avec lequel le système serait mis en communication alternative. Si l’intumescence suivante trouve l’eau dans le tube vertical plus bas que la précédente ne l’y avait trouvée, l’oscillation ascendante qui suivra pourra s’élever plus haut dans le tube vertical que celle qui l’a précédée. Or, par suite de ce surcroît d’élévation, l’eau pourrait descendre encore plus bas dans ce tube qu’elle ne l’avait encore fait, et il est même difficile d’assigner a priori la limite des oscillations successives qu’il sera possible d’obtenir ainsi, même dans un tube vertical cylindrique au moyen de ce que j’appelle une accumulation d'oscillations. « Je conviens que l’expérience est absolument indispensable pour qu’on puisse se rendre compte, dans une localité donnée, des effets que peut avoir cette accumulation dont je viens de donner une idée en faisant abstraction d’abord de toute espèce de soupape. Aussi je compte plutôt, quant à la pratique, sur les résultats de la percussion, qui pourront d’ailleurs conduire eux-mêmes à des oscillations accumulées, par suite de combinaisons analogues aux précédentes. * Il est bien entendu que ces combinaisons d’oscillations accumulées ne sont pas indispensables, et que l’appareil, dans ses diverses formes indiquées ci-dessus, aurait toujours son degré d’utilité, quand même les combinaisons dont je viens de parler ne se réaliseraient pas d’une manière assez pratique pour augmenter, autant qu’on peut l’espérer, l’amplitude des oscillations, et, par suite, la profondeur à laquelle les épuisements pourront se faire par une soupape disposée au-dessous de cette profondeur. La limite dépendra de la manière dont on pourra évaser la bouche qui recevra l’action des vagues sur la partie horizontale du tuyau. L’expérience seule montrera ce qu’on pourra faire pour des vagues d’une force donnée, car il y aura là un véritable coup de bélier. Or plus l’oscillation se sera élevée dans le tube vertical, plus elle pourra descendre au-dessous du niveau de l’eau qu’il s’agit d’épuiser. » Quant aux accumulations précitées, si l’on reconnaît qu’elles aient une utilité pratique, il est facile de voir comment elles pourront s’appliquer à l’appareil considéré comme éléva-toire, au lieu d’être considéré comme appareil d’épuisement, au moins dans le cas où il n’y aurait pas de soupape, et où il se réduirait à un tuyau coudé en forme de L. Il est à peine nécessaire d’ajouter que les effets de ces deux genres d’appareils pourront être augmentés si l’on ajoute à l’entonnoir qui recevra l’action des vagues un rebord extérieur, pouvant réunir à l’avantage de consolider l’appareil celui de diminuer la contraction de la veine liquide. » D’après ce que j’ai dit ci-dessus relativement à l’espèce particulière de contraction de a io3..