( 8o5 ) aussi utile que F évasement du côté de la mer soit aussi graduel que pour faire des épuisements. Dans ce dernier cas, !*essentiel est de faire baisser beau le plus possible, tandis que pour l’autre cas, c’est !’élévation qu’il s’agit d’utiliser le plus directement possible. » Il est intéressant de remarquer que, si, pour la machine d’épuisement, on peut profiter de la force centrifuge pour faciliter l’entrée de l’eau à épuiser dans le système, on pourra au contraire pour la machine élévatoire employer la force centrifuge à faciliter l’expulsion de l’eau à élever, la soupape pouvant dans ce cas être disposée dans une chambre en dehors de ce qu’on est convenu d’appeler la partie extérieure des coudes, c’est-à-dire celle qui est concave par rapport à leur intérieur; mais je n’entrerai pas ici dans plus de détails à ce sujet, cette Note ayant principalement pour but l’appareil d’épuisement sur lequel je vais revenir. )> Si l’on commence, à partir du coude, l’évasement de la partie horizontale qui est du côté de la mer, on aura non-seulement l’avantage d’une augmentation de section par degrés plus insensibles, ce qui est essentiel pour la conservation des effets voulus de la force vive pendant la descente de l’eau, mais la percussion des vagues s’exercera, toutes choses égales d’ailleurs, d’une façon plus convenable, à cause de la manière dont le mouvement se propagera. Les sections augmentant alors graduellement, à partir du coude, chaque tranche d’eau aura à prendre moins de vitesse, pour que l’eau dans le coude ait une vitesse donnée, que si les sections étaient seulement égales à celles du tuyau vertical sur une plus grande longueur. » Sans entrer ici dans les détails théoriques auxquels donne lieu l’examen des effets d’un tube plongé, évasé graduellement d’une extrémité à l’autre, il est intéressant de rappeler qu’il résulte, non-seulement des premières théories que j’ai publiées sur cette matière, mais de mes premières expériences sur des sujets analogues, que, toutes choses égales d’ailleurs, chaque oscillation de l’eau dans un tuyau de conduite de ce genre a une durée moindre, si la partie plongée du tuyau s’évase ainsi, que s’il conservait un diamètre égal à celui de la partie verticale. En un mot, les choses se passent, quant à la durée de chaque oscillation, comme si la partie plongée avait alors une longueur moindre que dans le cas où le diamètre serait partout le même. ’ » Il résulte de cette propriété que la possibilité d’évaser ainsi la partie plongée du tuyau donnera d’ailleurs plus de facilité pour remplir les conditions du système dans les circonstances où l’on sera obligé d’avoir un C. R,, 1873, ter Semestre, (T.LXXV1, № 15.) Io3׳