,( 8o3 ) moire sur une fontaine intermittente sous-marine, que j’ai publié en 184З dans le Journal de Mathématiques de M. Liouville. J’ajouterai ici qu’on y trouve, en consultant d’ailleurs les développements théoriques de M. Combes sur mon travail, les données nécessaires pour apprécier les avantages résultant de ce que l’état d’oscillation diminue, comme je l’ai montré par' la théorie et l’expérience, les pressions latérales moyennes dans le tuyau vertical, le coude étant suffisamment arrondi. Il faut ajouter à ces considérations celles qui résultent d’autres phénomènes : tel est celui de la communication latérale du mouvement des liquides. » La première idée qui se présente, quant à la disposition de la soupape latérale, consiste à la mettre sur une tubulure vers le pied du tuyau vertical ; mais il est intéressant d’étudier une disposition permettant d’utiliser la force centrifuge dans le coude du tuyau en forme de L. Cette force qui augmente la pression sur la partie concave du coude de dedans en dehors du tuyau la diminue, au contraire, sur la partie convexe de ce même coude, je veux dire à .l’intérieur aussi du tuyau. Si donc on dispose une soupape sur cette dernière partie, convenablement plongée dans l’eau du marais à épuiser, la force centrifuge se joindra aux autres causes qui tendent à faire entrer cette eau dans le système. » Les phénomènes du mouvement de l’eau dans les coudes à angle droit brusque ont été très-peu étudiés jusqu’à ce jour. J’ai fait sur ce sujet quelques observations dans des canaux découverts, où il se présente une contraction de la veine liquide d’une espèce toute particulière ; cette veine s’amincissant beaucoup dans la partie d’aval du coude pour s’élargir ensuite. Il y a là, sur une partie du coude, une cause de diminution de pression qui paraît susceptible d’être utilisée d’une façon analogue à celle que je viens d’indiquer : j’ai présenté des expériences sur ce sujet à l’Académie des Sciences (Comptes rendusrt. XLYI, p. 14З et suiv.). )> Il est donc difficile a priori de déterminer les conditions du maximum d’effet pouvant résulter de la meilleure disposition du coude. Il est possible qu’un tube vertical faisant un angle droit vif avec le tube horizontal, et n’étant arrondi que de manière à faciliter la disposition précitée de la soupape dans l’angle intérieur, réunisse à !’avantage de diminuer la profondeur des fondations celui d’une introduction assez rationnelle du liquide à épuiser. » Il y a des cas où l’on a non-seulement à faire des épuisements au moyen des vagues, mais où l’on peut vouloir profiter, comme l’a fait M. Moro, du tuyau de conduite d’un appareil d’épuisement pour faire