( 798 ) rieur, les cinq restés au centre se bifurquent, et de chaque fourche sort le faisceau basilaire d’un pétale. Il n’existe que cinq pétales dans F fœtidus, mais dans les espèces qui en ont davantage, ils sortent de divisions subséquentes. Les deux branches de chaque fourche formée s’unissent un peu plus haut avec les branches adjacentes des fourches voisines; les nouveaux faisceaux se divisent et s’assemblent successivement plusieurs fois, de manière à produire un réseau dont les sections transversales présentent douze à treize faisceaux dans la partie moyenne, et quelques-uns de moins dans la partie supérieure du réceptacle. Enfin, au sommet de celui-ci, les faisceaux se disposent en autant de groupes de trois faisceaux qu’il doit y avoir de carpelles. Des trois faisceaux de chaque groupe le médian est le plus faible, et il sort d’entre les deux autres à peu près comme le ferait un faisceau staminal par rapport aux faisceaux qui limitent la maille du fond de laquelle il émane souvent, tandis que les couples des faisceaux placentaires semblent devoir continuerTaxe ; mais, en réalité, les trois faisceaux de chaque groupe vont : le médian au dos d’un carpelle donné, les deux autres dans les placentas de ce carpelle. Ici, de même que dans il part de chaque faisceau placentaire des nervures transversales qui s’étendent, en se ramifiant, vers le faisceau dorsal, avec lequel s’allient les extrémités de leurs ramifications. Il est donc bien évident que dans ces Hellébores (les autres espèces citées ont la même nervation), aussi bien que dans YEranthis, il ne saurait être admis que le carpelle résulte de la modification d’une feuille ordinaire. ; » On voit par cette description que c’est bien à tort que l’observation exacte de M. Payer a été présentée, comme erronée, et qualifiée par les mots de u fausses considérations anatomiques » , et que c’est à tort aussi que la nervation des carpelles de 1’ Eranthiset des Helleboru a été désignée comme sillonnant la paroi, en se ramifiant « comme il arrive toujours entre les » vures médianes et marginales desjeuilles ordinaires ». {Ann. sc.nat., 5e série, t. IX, p. i55 et !5׳;.) » Si l’avis de M. Payer, établi sur une observation juste et bien exprimée, ne représente pas la vérité, c’est parce que notre regretté confrère était partisan de la théorie des feuilles carpellaires. » Cette constitution si intéressante des carpelles n’est point particulière à YEranthis et aux Hellébores; elle se retrouve aussi dans des espèces appartenant à d’autres genres de la même famille. » Les fruits d e YAquilegiavulgaris sont des plus curieux sous ce rapport. Ils sont remarquables entre tous en ce que leurs nervures secondaires