( 794 face, c’est-à-dire la quantité de magnétisme par unité de surface, est —> et la force portative y sera elle sera S pour la surface totale, ou -g-• » Il résulte de là que la force portative est en raison inverse de la surface de contact, ce qui est justifié, pourvu que tout magnétisme libre ait disparu; ce qui cesse d’être vrai, si S diminue au delà de certaines proportions. C’est pour cola que l’on emploie des contacts généralement cylindriques et non plans. En remplaçant M par sa valeur, la force portative P est . ■ 1 ,; ' ׳ ~ • S » IX. Le poids de l’aimant est égal à celui d’une lame multiplié par leur nombre qui est proportionnel à leur longueur et qu’on peut exprimer par ;nZ : il est donc n = 2mael2d.Par suite, le rapport de P à ־ qui mesure la force portative en fonction du poids de l’aimant sera . P a(a + ”e)’ p¿ 7r S maed ’ ou approximativement en négligeant ne devant a -= H^/c2. ' \ ' 7T S Ce rapport sera proportionnel à la longueur, à la largeur de la lame et en raison inverse de la surface de contact. » X. Il y a deux points que je n’ai pas examinés dans ce qui précède : c’est la question des armatures et l’influence de lepaisseur des lames. Sur ce dernier point, voici ce que j’ai reconnu : » La force d’une lame augmente notablement avec son épaisseur, mais elle augmente moins rapidement que cette épaisseur, de sorte qu’après une limite elle demeure stationnaire; mais une lame d’épaisseur i est moins forte que deux autres d’épaisseur ! beaucoup moins puissantes que trois lames qui en seraient le tiers, et qu’en général la différence augmente avec le nombre des assises dont on compose un faisceau d’épaisseur donnée. J’ai été conduit ainsi à employer des rubans d’acier; et comme le commerce les produit, avec abondance et régularité, avec un métal excellent, il m’a suffi de les superposer en nombre suffisant pour construire des aimants normaux et atteindre la limite de la puissance tout en diminuant considérablement le poids. C’est ainsi que j’ai obtenu des aimants portant vingt fois leur poids. Je dépasserai bientôt cette limite grâce au concours que veut bien me prêter M. Bréguet et grâce aussi à un homme excellent et dévoué, Gyprien Bollé, mon chef d’atelier. »