( 793 ) qu’on peut poser F = I2 : donc (2) I = — a?, (3) I L’équation (3) qu’on peut écrire If = /¿2/montre que l’intensité magnétique à l’extrémité du faisceau normal varie comme les ordonnées d’une parabole ÀQP tangente en A a 1 axe des y, et de l’équation (2) on tire que, sur les divers points d’un barreau de longueur 2/, cette intensité est figurée par une droite qui fait avec l’axe des x un angle dont la tangente est 4־• \J 1 Pour / = AB, cette droite est AP; ce serait la ligne AQ pour un faisceau terminé au point D. ” Ainsi ce faisceau normal possède cette remarquable propriété que la courbe des intensités magnétiques se réduit à une droite. C’est justement un cas qui avait été reconnu par Coulomb, le cas où des aimants de deux lignes de diamètre n’avaient que 5 ou 6 pouces de longueur. Cette loi simple démontre de suite que le pôle est au tiers de la demi-longueur; elle va nous permettre d’exprimer la totalité du magnétisme du faisceau. » VII. Cette totalité M du magnétisme est l’aire du triangle ABP ou lx k\!~l — . Si la largeur des lames est a, leur épaisseur e, et qu’on néglige les augmentations d’intensité qui se produisent aux coins et aux angles du faisceau, il faut multiplier cette quantité par le périmètre 2 (a-h ne)•, n étant le nombre des lames, on a donc M = 2(« -t- ne)kfi » VIII. Lorsqu’on place un contact sous l’aimant, tout magnétisme libre disparaît si ce contact est suffisamment grand et contient une quantité assez grande de fer. Le magnétisme M vient donc tout entier se concentrer sur la surface d’adhérence que j’appelle S. Son intensité sur cette sur-