, ( 778 ) ayant une surface de 5cq,ro, ont été plongés dans l’eau. La pellicule de l’un׳ des grains se rompit le cinquième jour. Avant cette rupture :l’eau contenait du sucre réducteur. gr Avant l’immersion les grains pesaient.. . ... 7,66 Aprè$ l’immersion. ...... .. . ........ 8,07 Eau introduite en cinq jours.... 0,4! Par jour osr,o82 Par jour et par centimètre carré. . .. ogr,oi6 La rupture a été déterminée par de centimètre cube d’accroissement dans le volume du grain de raisin. » De ces expériences il paraît résulter que la rupture de la pellicule des fruits sucrés pendant une pluie continue est la conséquence d’un accroissement de volume occasionné par une introduction d’eau. Il en ressort, en outre, que, par endosmose, le fruit cède à l’eau dont il est entouré une partie de sa matière sucrée. Feuilles. )> Les feuilles exposées à la pluie n,éprouvent .pas l’effet que l’on remarque sur la plupart des fruits, leur épiderme reste intact. Il est vrai qu’elles sont mouillées difficilement, surtout si elles sont rigides, Pour les feuilles flexibles, la perméabilité en est plus prononcée. » Chou. — La feuille de cette plante contient du sucre réducteur. » Une feuille d’un vert pâle a été immergée; quatre jours après, l’eau réduisait la liqueur cupropotassique. * Agave americana. — La feuille d’agave renferme une forte proportion de sucre de canne mêlé à un sucre réducteur. » Un fragment de feuille pesant 3o grammes a été suspendu dans ..l’eau; deux jours après, on trouva du sucre interversible dans l’eau d’immersion, mais pas de sucre réducteur. » Des feuilles de B. Bazaloïdes furent plongées dans l’eau; deux jours après, il ÿ avait du sucre interversible dans leau d’immersion sans traces de sucre réducteur. Il paraîtrait que, durant l’immersion des feuilles, il y a eu à la fois endosmose et dialyse. . ■' ; Racines. ' . . ' . » Il restait à examiner si !’épiderme des racines se comporterait comme la pellicule des fruits, comme le tissu enveloppant les feuilles; si, en absorbant l’eau par imbibition, les organes souterrains d’une plante céderaient au liquide placé en dehors de l’organisme une partie de leurs matières sucrées.