( 766 ) on reconnaît qu'elle pourrait, pendant chaque minute, suffire à transformer en acicle carbonique 39835900 tonnes de carbone, et que, malgré ce chiffre effrayant, toute la masse de combustible qui serait ainsi consumée dans le courant d’une, année n'aurait, si elle possédait la densité moyenne de l’anthracite (1,8), qu'une épaisseur de 22mm,8i, dans le cas ou elle serait répandue en une couche bien uniforme sur toute la surface de la Terre. » « M. C11. Sainte-Claire Deville, après avoir entendu l'analyse du Mémoire de M. E. Marchand, faite par M. le Secrétaire perpétuel, ajoute que, chargé parle Gouvernement de l'inspection des stations météorologiques françaises, il a eu l'occasion de visiter, au mois de juillet dernier, l’Observatoire où, depuis de longues années, ce savant dévoué recueille d’excellentes données météorologiques; il s'est assuré, en particulier, de l'aisance et delà facilité avec lesquelles fonctionne l'ingénieux appareil dont il vient d’être question. » VITICULTURE. — Le Phylloxéra vastatrix; ce qu il• devient pendant/’hiver; Note de M. L. Faucon. (Extrait.) (Renvoi à la Commission du Phylloxéra.) « J’ai établi d'une manière irrécusable, dans mes Notes des s5 juin 1869 et 4 septembre 1872, que, quand le Phylloxéra ne trouve plus à se nourrir sur les racines d’une souche ou d'une vigne épuisée, il monte à la surface du sol pour aller à la recherche d'une souche ou d'une vigne saine. J'ai constaté que ses migrations à ciel ouvert se ralentissent à mesure que la température s’abaisse, et que, l’année dernière, elles ont complètement cessé le 24 septembre. En attendant le moment où je pourrai surprendre ses premières pérégrinations en plein air et en plein Soleil, j'ai cru utile d'observer, d'une manière suivie et sans lacunes, ce cpie fait et ce que devient l'insecte pendant le repos de la végétation de la vigne, période sur laquelle sont loin d’être d'accord les observateurs qui s’en sont occupés. Les uns disent qu'en hiver les Phylloxéra se réfugient sous l’écorce rugueuse du tronc, pour s'y abriter contre l’humidité; d’autres les ont trouvés tous réunis sous le talon de la souche ou à l'aisselle des grosses racines. Les uns ne les ont vus que sur les racines principales; d'autres ne les ont trouvés que sur les radicelles. Tel, enfin, assure que dès le mois de novembre le Phylloxéra n'existe plus qu'à l'état d'œuf.