( 765 j photométrique, par la mise en mouvement de ocal,oi/|o5, ou par un dégagement de i l“,027 de gaz carbonique. Gette action ne représente que les ־n^■ de l’effet qui devrait être produit si, en cette ville, l’atmosphère restait toujours d’une sérénité parfaite; car l’expérience et le calcul prouvent que, dans ce cas, le dégagement quotidien moyen du gaz s’élèverait à 20cc,93/,. » L’écart est dû à l’influence exercée par la nébulosité. Celle-ci s’est élevée, en moyenne quotidienne, pendant la durée quadriennale des observations, à o,63. En lait, l’écart est moins grand qu’il ne devrait l’être, puisque l’effet produit, considéré seulement dans ses rapports avec l’état de sérénité du ciel, devrait lui être exactement proportionnel. Cet état s’est trouvé égal à 0,37. La différence en plus est due surtout à l’influence exercée par les nuages blancs, si communs'aux bords de la Manche, puisque cette influence se manifeste toujours par un accroissement de l’intensité des effets produits. » J’ai essayé de déterminer la valeur comparée des résistances opposées par les diverses couches d’air au passage des forces rayonnées par le Soleil, et j’ai dû, pour arriver «à ce résultat, déterminer aussi l’épaisseur de l’atmosphère : je dois me borner à dire ici, qu’eu m’appuyant tout à la fois sur des considérations d’ordre physique et d’ordre géométrique, je suis arrivé à cette conclusion que la limite d’expansion des particules gazeuses ne saurait être inférieure a 323 5oo mètres, ni supérieure à 3/jo 000. » J’ai déterminé aussi les rapports existant entre l’intensité des radiations chimiques mises au service de la végétation et la somme qui en est dépensée pendant l’assimilation du carbone : j’ai trouvé que le développement du trèfle, considéré à ce point de vue spécial, dans la grande culture, aux environs de Fécamp, ne nécessite l’intervention que de la huitième partie environ de la force chimique à laquelle il se trouve assujetti. » J ai déterminé enfin les rapports existant entre la chaleur et la force chimique capable de l’utiliser, contenues dans chaque rayon de lumière, et j’ai trouvé que la dernière ne peut, au maximum, mettre en mouvement que la septième partie du calorique transporté avec elle. Cela revient à dire que la force de réaction que j’ai vue agir et que j’ai mesurée est 16 127 fois moins active que celle qui a déterminé les effets appréciés par MM. Bunsen et Roscoë ! Je dois signaler cette énorme différence. » En résumé, si l’on veut apprécier les effets que peut produire la force chimique répandue sur le globe terrestre par la lumière du Soleil, C. R., 1S73, 1” Semestre.(T. LXXVI, № 12.) 98