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faire varier la partie mobile du miroir sera d’autant plus grand, pour dédoubler la même image, que l’ensemble du miroir se trouvera plus près du foyer principal.
» Pour dédoubler les images de deux étoiles et effectuer convenablement les mesures, il faut que la ligne de section du miroir soit parallèle à la ligne de jonction des deux étoiles. L’ensemble du miroir doit donc tourner dans son plan, sans que ce plan change de position par rapport à l’axe optique de l’instrument et au réticule qui doit rester dans une position invariable pour la détermination des angles de position.
» L’appareil se compose d’un miroir plan, coupé en deux parties égales et monté perpendiculairement à l’extrémité d’un tube qui, à son autre extrémité, supporte un cercle de position. Une moitié du miroir est fixe, l’autre est mobile autour d’un axe situé dans le plan du miroir fixe et dirigé perpendiculairement à la ligne de section. La partie mobile supporte à sa face postérieure une tige rigide qui passe dans le tube et se termine à son extrémité libre par un arc de cercle divisé sur lequel on lit les déplacements du miroir. Le tube qui supporte les miroirs et le cercle de position est maintenu dans une monture qui se fixe à volonté sur le tube de l’instrument, lunette ou télescope ; il peut tourner dans cette monture au moyen d’une vis de rappel qui agiLsur le cercle de position.
» Ce tube doit se placer de telle façon que le miroir fasse un angle de 45 degrés avec l’axe optique de l’instrument ; la ligne de section et l’axe de rotation de la partie mobile doivent couper aussi et au même point cet axe principal.
» Le plan du réticule est donc parallèle à l’axe optique, et l’axe de figure de l’oculaire lui est perpendiculaire.
» Le jeu du nouvel appareil est fort simple: lorsque les deux étoiles dont on veut mesurer la distance sont dans le champ de l’instrument, on incline légèrement la partie mobile du miroir pour dédoubler l’image, puis on fait tourner l’ensemble du cercle de position et du miroir, jusqu’à ce que les images fixes et les images mobiles soient sur une même ligne droite. On continue alors à dédoubler l’image d’après les procédés usités. On connaît alors l’angle de position, et l’angle dont on a fait varier le miroir fera connaître la distance des deux astres, si l’on a préalablement étudié le rapport qui existe entre les arcs fournis par les lectures et les arcs observés.
» En plaçant le miroir à i5 ou 20 millimètres du plan focal des grands instruments, on obtient très-facilement, sur l’arc divisé, des angles cent vingt fois plus grands que ceux qu’on mesure, c’est-à-dire qu’on peut lire