( 753 ) lampe, à la température de 175 à !85 degrés, un mélange d’arsenic en poudre et d’iodure de propyle, on voit l’arsenic disparaître progressivement, tandis qu’il se forme un liquide huileux épais, de couleur brune, dont la proportion augmente peu à peu, et qui, par le refroidissement, se prend en une masse solide formée de prismes brun rougeâtre entre-croisés. Ce pror duit, exprimé dans des doubles de papier buvard pour le débarrasser d’une petite quantité de matière huileuse qui le souille, se dissout assez bien dans l’alcool anhydre bouillant, d’où il se sépare, en partie par le refroidissement, en partie par l’évaporation, sous la forme de cristaux rouge brun bien définis. Ce composé, semblable à ceux dont j’ai signalé la formation dans l’action réciproqùe de l’arsenic et des iodures de méthyle et d’éthyle, n’est autre qu’un composé d’iodure d’arsenic et d’iodure d’arsenpropylium dont la composition doit être représentée par la formule AsI3, As(C6H7)4I. » Une lessive concentrée bouillante de potasse caustique décolore ce produit et en opère le dédoublement. L’iodure d’arsenic disparaît, tandis qu’il se dépose une huile qui se concrète par le refroidissement. En abandon-nantla masse dans une atmosphère d’acide carbonique, afiu de transformer l’alcali complétemént en carbonate, reprenant le résidu par ¡’alcool absolu bouillant, filtrant la liqueur et !’abandonnant à l’évaporation, il se sépare des prismes incolores qui ne sont autres que liodure d arsenpropylium. As (C6H7)41. » L’iode se dissout à chaud dans la solution d’iodure d’arsenpropylium. Par le refroidissement et l’évaporation, il se sépare des cristaux de couleur brun noirâtre avec des reflets métalliques qui constituent un périodure. » Si, au lieu d’opérer ainsi que nous venons de le dire, on introduit les cristaux rouge brun avec des fragments de potasse caustique dans une petite cornue, puis qu’on distille le mélange, il se dégage une matière huileuse qu’on peut facilement condenser dans un petit tube adapté au col de la cornue. Cette substance, dont l’odeur fort désagréable rappelle celle de la triétbylarsine, est Varsentripropyle nLes iodures de méthyle, d’éthyle et de propyle s’unissent à ce produit sous l’influence d’une douce chaleur et donnent naissance à des composés représentés par les formules As(C6HT)3 (CaH3) I, As(C6H7)3 (C4H5)I, As(C6H7)*I. &