( 75° ) . propide mercuriqüe à la température du bain-marie. Par le refroidissement, il se dépose de magnifiques tables d'acétate mercurosopropjlique, il se sépare en même temps de Thydrure de propyle : Hgmvy + C'H’O* ) Q, _ C'H'O’ ) Q2 , 6H3 H 1° *־־־ Hg(G6H’)i + » L’oxyde d’argent délayé dans une petite quantité d’eau réagit rapidement à chaud sur l’iodure de mercurosopropyle. On obtient ainsi de Pio-dure d’argent qui se dépose et de Y oxyde de mercurosopropyle qui se dissout dans l’eau, à laquelle il communique des propriétés alcalines très-prononcées. L’évaporation de cette liqueur fournit une masse visqueuse quiy abandonnée sous une cloche, à côté d’une capsule renfermant de l’acide sulfurique concentré, laisse déposer des cristaux* » Lorsqu’on verse dans la dissolution de cet oxyde une solution d’acide chlorhydrique, bromhydrique ou iodhydrique, il se précipite aussitôt des flocons cristallins blancs de chlorure, bromure ou iodurè de mercurosopropyle, qui se dissolvent dans l’alcool bouillant et s’en séparent par le refroidissement sous la forme d’écailles blanches d’apparence nacrée. » L’acide cyanhydrique concentré se mêle à la solution aqueuse d’oxyde de mercurosopropyle sans qu’on observe aucun phénomène apparent. Évapore-t-on le mélange après un contact de plusieurs heures, il se sépare des gouttes huileuses qui se dissolvent facilement dans l’alcool. » Les acides azotique et sulfurique saturent l’oxyde de mercurosopropyle et donnent naissance à des sels qui cristallisent parfaitement bien, particulièrement le sulfate, qui se sépare sous la forme de grandes lames douées de beaucoup d’éclat. )> Les acides arsénique, tartrique, oxalique, dissous dans l’eau, forment dans la solution de l’oxyde de mercurosopropyle des précipités blancs pulvérulents. Ces produits, peu solubles dans leau, Poxalale principalement, se dissolvent assez bien dans l’alcool, surtout à chaud, et s’en séparent par le refroidissement, soit sous la forme de petites tables, soit sous celle d’aiguilles feutrées d’apparence soyeuse, L’acide chromique forme, avec l’oxyde de mercurosopropyle, un sel peu soluble dans l’eau froide, assez soluble dans l’eau bouillante, qui se dépose par un refroidissement très-lent, ou mieux par l’évaporation spontanée, sous la forme de beaux cristaux orangés. » Ces différents sels, frottés entre les doigts, communiquent à la peau une odeur désagréable, caractéristique et très-persistante.