( 748 ) l’iode est change de plus en plus nettement en acide iodhydrique. La li-mile de la première réaction répond donc toujours au voisinage de celle où l’hydracide anhydre cesse d’exister dans les liqueurs. , » En résumé, les dissolutions étendues des hydracides renferment seulement des hydrates définis et stables; tandis que les solutions concentrées contiennent en même temps des hydrates à l’état de dissociation et une certaine proportion d’acide anhydre. De là résultent les phénomènes chimiques contraires produits par ces deux ordres de solutions : les hydracides anhydres effectuant certaines réactions, telles que l’attaque du sulfure d’antimoine, l’hydrogénation des composés organiques, du soufre, de l’acide sulfureux, etc.; tandis que les hydrates d’hydracide sont sans efficacité, ou même produisent les actions inverses. Le renversement des réactions correspond toujours avec celui de leur signe thermique véritable, parce que les hydrates stables d’hydracide développent en moins dans les réactions la chaleur qui a été dégagée au moment de la combinaison réelle entre l’eau et l’hydracide anhydre. » Ces résultats ne s’appliquent pas seulement aux hydracides dissous, mais aussi aux solutions des alcalis, des sels et des composés chimiques en général, comme je l’établirai ultérieurement. » CHIMIE ORGANIQUE. — Recherches sur de nouveaux dérivés du propyle (suite); par M. Aug. Caiiours. (( On sait qu’en faisant agir sur le sublimé corrosif (bichlorure de mercure), un métal appartenant à l’une quelconque des sections supérieures, ce dernier expulse le mercure dont il prend la place en engendrant un chlorure correspondant. On peut, au moyen de cette réaction fort simple, se procurer très-commodément un certain nombre de chlorures volatils, tels que ceux d’étain, d’antimoine, etc. » Remplace-t-on, dans l’expérience précédente, le chlorure de mercure par le mélhide ou l’éthide de ce métal, on obtient des résultats semblables aux précédents, ainsi que nous l’ont appris les recherches de MM. Odling et Buckton d’une part, celles de MM. Franckland et Duppa d’une autre, les premiers ayant appliqué cette méthode à la production de l’aluminium méthyle et de l’aluminium éthyle, les seconds à la formation du zinc amyle. » Mercure propyle ou propide mercurique. — En faisant agir sur le pro-pide mercurique des métaux susceptibles d’éliminer le mercure et de