( 746 ) sommes maintenant en mesure de préciser davantage. Eu effet, il résulte des faits que j’expose en ce moment que lès actions réductrices les plus énergiques sont produites seulement par l’hydracide anhydre, et en vertu de l’excès d’énergie qu’il possède par rapport à ses hydrates définis. Ce n’est pas la chaleur de dilution, prise en bloc et d’une manière vague, qui intervient ipi ; !nais, je le répète, la chaleur qui répond à la transformation de l’acide anhydre contenu dans les liqueurs en de certains hydrates stables. Cette circonstance explique la puissance inattendue du nouveau réactif. Si l’acide distillé est bien moins efficace, c'est précisément parce qu’il ne renferme plus d’hydracide anhydre, en raison des conditions mêmes de sa préT perfttipn. » 7• Même explication pour les actions inverses concentré sur le soufre, avec formation d’acide sulfhydrique, et de - gènç sulfnré sur l’iode,avec formation d’acide iodhydrique, en présence d’une grande quantité d’eau• M. Naumann, ayant étudié avec attention ces réactions inverses, en avait fixé la limite et les avait expliquées par la chaleur de dilution du premier acide, conformément à l’interprétation que j’avais donnée pour les réductions organiques. Les nouvelles recherches que j’expose en ce moment permettent de préciser davantage. Ce n’est pas, je le répète* lé simple fait de la dilution prise en bjoc qui explique le phénomène• En effet, la réaction IIS+ 1=111 +S entre les acides supposés dissous, en présence d’une grande quantité d’eau, dégage environ 8 calories, chiffre très-supérieur à la chaleur de dilution (4 calories) de l’acide iodhydrique au maximum de concentration. Mais si les deux; acides étaient gazeux, la réaction inverse dégagerait au contraire 8 calories à peu près, et elle demeure exothermique si on la calcule pour les deux acides simplement dissous, sans qu’aucun d’eux soit combiné avec l’eau, ç’esM-dire d’après les chiffres donnés quelques pages plus haut. » Il résulte de ces calculs, que le. changement du signe thermique, et par suite l’inversion de la réaction, ne peuvent avoir lieu que si l’on op- pose l’acide iodhydrique anhydre au soufre, pour former de l’hydrogène sulfuré ; tandis que l’hydrogène sulfuré attaque l’iode et produit un hydrate stable d’acide iodhydrique en présence d’une grande quantité d’eau. En étudiant ces réactions par expérience, afin de vérifier la théorie précédente, j’ai trouvé que t