( 745 ) tirées de l’étude de la tension des hydracides anhydres dans leurs dissolutions¿ Il suffit de cherchër s’il existe quelque lifcnite de composition^ aü-des-sous de laquelle les hydracides cessant d’ètre entraînés en proportion notable dans un courant gazeux; À cette fin, j’ai dirigé un courant lent d’acide carbonique à travers diverses solutions d’hÿdràcide^ püis je l’ai fait passer dans Une solution d’azotate d’argent¿ La limite réporid à peu près, vers degrés, aüx Compositions suivantes : Hc!4-ë,5îià0à• HI + 4,7H=bV Ces compositions concordent avec les essais antérieurs de M. Biiiéâu et les expériences plus précises dë MM. Roscoë ët Dittmàr; Cependant elles ne présentent pas là fixité absolue d’une combinaison définie^ les hydracides continuant encore à être entraînés àü delà de ces proportions, bien qu’en faible quantité; C’est seulement au delà dë 8 à 9H2 O2 que l’acide chlorhydrique volatilisé dans le Courant gazeux cessé d’agir d’une manière appréciable sur l’azotate d’argent. Avëc les dëüx autres hÿdracidëS lâ limite qui sépare un entraînement faible d’un entraînement insensible est beaucoup plus resserrée. » Ces limites et ces différences répondent à la marche distincte des trois courbes thermiques, et j’aurai occasion de les invoquer plus tard, lorsque j’aborderai l’interprétation des déplacements réciproques entre les trois hy-dràcidès, dans leürs sëls àlcalins. * Les limites précédentes changent tin peu âvëc la tèmpéràturé et la pression, d’après les ëxpériëiicës de MM. Roscoë et Dittmar. La pression étant modifiée dëpüis ôm,o§ jusqu’à 2m,oo, là composition clü mélange in-.Variâblë qui distille à tëmpérâtüre fixé, sous unë pression donnée, change sëülëmèht de HCl 46,7 ־IPÓ2 à 4- g,3H2Ô2. Les /mélanges bromhy-driqiiës qui boüillént de 16 à 153 degrés, chacun a une température fixe mais sons uhé pression différefité, changent de H Br 4- 4, 2 H2 O2■ à 5H2Ô2 ; les mélanges iodhydribuës büi bouillent de 1S à 127 dègrés changent de HI 4-4^7H2O2 à 5,5H2Ó2. ». Des variations aussi peu étendues s’accordent fort biên avec l’existence de certains hydrates définis, deux au moins, dont l’un serait stable; tandis que l’autre, le moins hydraté et le moins abondant, serait à l’état de dissociation partielle et variable avec la température. Les derniers indices de cette dissociation, en présence d’une proportion d’eau croissante, seraient plus sensibles par voie d’entraînement què par ébiillitibn, parce quë lë premier procédé manifeste des tensions bien plus faibles.