( 7.41 ) développer, c’est qu’il se forme tout d’abord, non pas à la surface du Soleil et à l’orifice des tourbillons, mais, comme l’observation le montre, à une grande profondeur (au niveau de l’orifice inférieur de la pénombre), là où les cônes tourbillonnaires sont bien plus étroits et tout à fait séparés. Ceux-ci tendent d’ailleurs à s’écarter de plus en plus l’un de l’autre, non pas du tout par un saut brusque comme le croit M. Vicaire, mais d’un mouvement continu plus marqué chez le tourbillon secondaire, en sorte que l’action dont parle M. Vicaire, tout en l’exagérant beaucoup, va bien vite, si elle est sensible, en décroissant. Le phénomène auquel j’ai donné le nom de segmentation, en vertu duquel une même tache donne naissance, en se décomposant sans se détruire elle-même, à des individus identiques à la première, comme par une sorte d’opération vitale, a son analogue frappant sur notre globe dans la segmentation des cyclones atmosphériques qui se décomposent aussi en d’autres cyclones complets et semblables au premier, mais bientôt indépendants. Ce phénomène, dis-je, si fréquent à la fois sur le Soleil : et dans notre atmosphère, est un des arguments les plus frappants que je puisse invoquer (i). » THERMOCHIMIE. — Sur la constitution des hjdracides dissous et sur les réactions inverses qu’ils exercent;par M. Beutiielot. « 1. Quelle est la constitution véritable des liquides résultant de l’union des hydracides avec l’eau et quelle en est l’influence sur leurs réactions chimiques, c’est ce que je vais examiner à l’aide de diverses épreuves. » Les chaleurs de dilution fournissent un premier ordre d’indications; leur accroissement progressif avec la proportion d’eau correspond à l’existence de certains hydrates définis, incomplètement formés dans les liqueurs très-concentrées et dont la production s’achève par l’addition de l’eau. Les changements mêmes que l’on observe dans la loi de courbure de là ligne qui représente les quantités de chaleur déterminées par expérience signalent la formation d’un groupe d’hydrates définis, dont la composition serait voisine des rapports IIC1 + 8IP O2, HBr + 4H202, HI + 4H202. « 2. On peut en confirmer l’existence par des épreuves plus décisives, (i ) Voirla comparaison des deux phénomènes dans ma Note sur l’oscillation elliptique des cyclones solaires [Comptes rendus de la séance du 3 mars dernier). C. R., i8j3, 1« Semestre. (T. LXXVI, № 12 ) g5