( 739 ) cyclone, d’autres dépressions encore plus grandes, mais que Pon ne saurait nier, attendu que celles-là se voient et se mesurent ?Voici les résultats de l’observation spectroscopique résumés et formulés par M. Respighi : « i° Nella località delle macchie lo strato rosato è assai basso, molto regolare e lucidissimo. » 2° Sul posto preciso delle macchie, о piuttosto sul nucleo delle medesime, Io strato rosato è bassissimo e forse totalmente mancante (i). » ; \ / >) Que Гоп discute encore sur la cavité des tachés, sur les dépressions de la photosphère, soit : le phénomène n’est pleinement saisissable que par le raisonnement et n’est mesurable que d’une manière indirecte ; mais ici il s’agit d’une dépression de 8 à io" (plus d’un rayon terrestre) parfaitement visible et directement mesurable avec un micromètre, juste au-dessus de l’appareil mécanique aspirateur et, je dirai plus, centré sur son axe. Quelle meilleure réponse pourrais-je faire à M. Vicaire que de lui montrer, à côté de la cause, un effet précisément du même ordre que ceux qu’il lui conteste à cause de leur grandeur ? » » 7) La septième critique porte sur l’énorme vitesse dé projection des éruptions hydrogénées. C’est un point dont j’ai plus d’une fois entretenu l’Académie, et sur lequel j’aurais peut-être dû revenir à l’occasion de la circulation de l’hydrogène solaire. Si telle est la force, dit M. Yiçaire en parlant de l’étonnante vitesse des éruptions au-dessus de la chromosphère, avec laquelle cet hydrogène tend à remonter, telle est aussi la force à vaincre pour le refouler dans le bas. — Il n’en est pas ainsi et pour deux raisons, que j’ai exposées à diverses époques tout au long et qu’il me suffira ici de rappeler. En premier lieu, l’hydrogène se réchauffe en bas du cyclone qui l’a fait pénétrer et finalement sé disperser dans les couches profondes; il emprunte par conséquent à la chaleur de ces couches une force d’ascension qui s’ajoute à celle que le tourbillon a dû dépenser pour l’entraîner en bas. En second lieu, lorsque l’hydrogène déjà raréfié s’élance, en se dilatant énormément, dans l’espace presque vide qui surmonte la photosphère, il subit l’action répulsive du Soleil tout aussi bien que les matériaux les plus légers de toutes les comètes et, en particulier, de la comète de 1843 qui a passé juste dans les mêmes régions où se forment les protubérances. Autrement on ne comprendrait pas, même avec les explosions internes du noyau liquide auxquelles paraît songer M. Vicaire, l’énorme vélocité de ces jets cThydrogènë s’élevant parfois en (i) Et pourtant l’absorption y est énorme! Cf. Sulle osservazioni spettroscopiche,.. del Pr L. Respighi, Roma, 1871, p. 26 (Estradagli Atti della R. Accedei Lincei).