( 738 ). dont je viens de hie servir. La decouverte du triode de rotation spécial de la photosphère est due à M. Gafrington, et cette découverte, qui a obtenu rassenlimeiit des astronomes, est au-dessus de toute contestation. Les hypothèses doivent s’y plier et non elle aux hypothèses. Ma part consiste à èii avoir donné la véritable loi mathématique, d’où j’ai pu tirer !’expression analytique de la longitude des1 taches dans le cas général, tandis que les formules empiriques proposées parJVL- Carrington et par d’autres astronomes (sauf celle de Mi.Zœllner, qui a été conduit par des vues théoriques qui lui sont propres à modifier ma formule par le facteur sécX) ne se prêtent à aucun usage mathématique, car elles ne satisfont même pas à la-loi de continuité. » 6) Que sont, dit M. Vicaire en terminant une argumentation destinée à prouver que l’activité tourbillonnaire du Soleil doit être bien moindre que celle de la Terre, que sont les dépressions produites par les cyclones terrestres? Quelques millimètres de mercure, une petite fraction du poids de notre atmosphère, tandis que l’action des cyclones solaires devrait refouler les courants ascendants (i), déprimer les surfaces de niveau de la photosphère d’une quantité souvent supérieure au rayon de la Terre; » Sans aucun doute, ce sont là des effets considérables que je me permets d’attribuer à l’activité mécanique de ces cyclones ; mais aussi les masses qui y interviehnent avec des vitesses très-sensibles Sont gigantesques et lie rencontrent pas de noyau solide ou liquide qui les gênes Dans son examen M. Vicaire a oublié d’en tenir compte ; il a omis entièrement cette chromosphère qui, sur une épaisseur de 1800 lieues et Une superficie souvent bien plus grande que celle de la Terre; s’engouffre daiis ces imlnënses tourbillons eh transformant sans cesse en mouvements gyra-toires les vitesses relatives de matériaux appelés de si loin. Ce phénomène grandiose, — je parle de l’engouffrement de la chromosphère, — s’observe journellement sur le Soleil. Suffira-t-il, pour donner une idée tangible de la puissance mécanique de ces tourbillons, de montrer à mon savant critique qu’aux dépressions de la chromosphère de plus d’un rayon terrestre qu’il juge inadmissibles répondent juste au-dessus, précisément dans l’axe du (1) Ce refoulement latéral n’exige pas du tout une grande puissance mécanique; Û ne faut pas confondre ces courants d’alimentation de la photosphère, qui s’opèrent de couche en couche à mesure que l’équilibre passagèrement troublé de chacune d’elles tend à se rér tablir, et qui ne donnent lieu a aucun jaillissement perceptible au-dessus de la photosphère, avec les éruptions volcaniques de Wilson ou les explosions dii nòyau liquide indiquées par M.-Vicàiie, ni meule aVec lés éouraitts plus i*eols qui ramènent à la surface l’hydrogène aspiré en haut par les cyclones.