( 737 ) matériaux hydrogénés et refroidis de la chromosphère. C est ainsi que j ai rendu compte de la circulation de l’hydrogène dans les régions ou il n y a jamais de taches proprement dites, mais ou. 1 on voit de nombreux pores qui sont autant de petites taches à cratère obscur. » 4) La quatrième critique concerne la distribution des taches. J’ai montré que cette distribution peut et doit se rattacher a la loi de rotation que j’avais fait connaître antérieurement. M. Vicaire, pour prouver que les cyclones ne donnent rien de satisfaisant à cet égard, se sert des difficultés que je me suis opposées moi-même afin de bien faire voir que je ne donnais pas l’expression du maximum des taches comme rigoureuse. G est en effet moi qui ai montré que ce maximum tombait réellement, à une certaine époque, vers 22 degrés et non vers a8 degrés comme le donnait ma formule, et qu’il s’était plus tard rapproché encore de l’équateur. 11 s’agissait donc uniquement de faire voir qu’il peut et qu’il doit exister quelque relation mathématique entre la distribution heliographique des taches (une des manifestations de l’activité tourbillonnaire) et le mode tout spécial de la rotation du Soleil, en laissant à l’avenir le soin de la préciser, ce dont nous nous occupons, M. Roche et moi. Or la seule possibilité, le seul soupçon d’une liaison pareille est absolument etranger aux autres théories telles que celles de M. Kirchhoff ou du P. Secchi; j’en dirai autant et même plus encore de celle de Wilson si M. Vicaire ne donnait lieu de croire qu’il a pleine satisfaction à cet égard, c’est-à-dire qu’il a réussi à expliquer, dans cette hypothèse, bien plus rigoureusement que moi dans ma théorie, la distribution héliographique des taches solaires. » 5) La cinquième consiste en ce que M. Vicaire a des raisons de croire que Îa photosphère a un mouvement moindre que les taches, ce qui affaibli-raitla cause des tourbillonnements. Mes raisons de croire le contraire consistent simplement dans l’étude et la discussion minutieuses de sept années d’observations faites avec le plus grand soin par M. Carrington. J’en ai conclu, en dehors de toute idée préconçue, que les taches, entraînées par les courants de la photosphère, ne possédaient en propre que de très-petits mouvements oscillatoires parfaitement insignifiants en comparaison du mouvement d’ensemble dû à la rotation spéciale du Soleil. Je ne vois qu’un seul moyen de contester cette conclusion basée sur des faits et des calculs depuis longtemps publiés et approuvée, je crois, par tous les astronomes, ce serait de reprendre la discussion des observations et d’en tirer le contraire de ce que j’y ai trouvé. Comme M. Vicaire n’a pas suivi cette voie, je pense que les raisons dont il parle doivent être puisées dans quelque manière de voir particulière et non dans les faits. » Mais je dois rectifier ce qu’il y a de trop personnel dans les expressions