( 7J9 ) ]*,ignore quelle peut être la fonction de ces singuliers organes. Les très-jeunes Comatules n’en présentent quun seul dans chaque secteur; leur nombre s’accroît donc beaucoup avec l’âge de l’animal. Certains orifices sont tangents, comme si leur multiplication se faisait par une division longitudinale des organes en culs-de-sac préexistants. La membrane tégumentaire du disque est tapissée intérieurement par une quantité de plaques calcaires, irrégulièrement circulaires, souvent marquées de stries annulaires et présentant une sorte d’étoile centrale, plus épaisse que la plaque même et dont lès branches sont parfois bifurquées. Quelques-unes de ces plaques sont dépourvues d’étoiles, d’autres sont perforées; leur étude pourrait être de -quelque importance pour les déterminations spécifiques. Ces plaques et les organes en cul-de-sac que je viens de décrire n’ont jamais été signalés, que je sache. » Les bras de la Comatule ont été pour moi l’objet d’une étude attentive. Leur squelette calcaire est formé de pièces en forme de sablier, portant à la partie inférieure de leur bord antérieur un certain nombre d’épines, qui empêchent le renversement complet des articles les uns sur les autres; je ne le décrirai pas davantage. Il est entouré par une gaîne de tissus mous, qui se développent latéralement en une lame membraneuse, festonnée de chaque côté de façon que les festons d’un côté alternent avec ceux de l’autre côté. Entre deux festons consécutifs, se trouve toujours un groupe de trois tentacules inégaux, dont le plus grand est du côté de l’extrémité du bras. Ces tentacules, tous extrêmement mobiles, ne présentent aucun orifice extérieur; ils portent deux ou trois rangées de papilles, terminées par une petite tête élargie, qui porte trois soies grêles, roides et divergentes. Les trois tentacules d’un même groupe naissent par une branche commune du canal tentaculaire. Le plus grand sépare nettement deux festons l’un de l’autre; les deux plus petits reposent sur le feston auquel ils adhèrent en partie, ce qui a fait croire à M. Wyville Thomson qu’ils faisaient corps avec lui et s’ouvraient dans le canal tentaculaire par un autre orifice que le grand tentacule. Le canal tentaculaire adhère à l’épithélium vibratile de la face supérieure des bras; il est formé de deux enveloppes, séparées entre elles par des corpuscules brillants étoilés; ces deux enveloppes concourent 'a la formation des parois des tentacules. Vues de profil, elles simulent l’apparence de deux ou même trois vaisseaux superposés, ce qui est cause des opinions qui ont eu cours jusqu’ici sur l’organisation des Comatules, au-dessous du canal tentaculaire; il n’existe absolument aucun autre canal dans les bras des Comatules; cependant ce canal ne repose pas directement sur le squelette: il en est séparé 92..