( 7«3 ) » Le premier est fondé sur la mesure de Fintensité d’une raie brillante donnée par le corps. Le second prend pour base la mesure du temps que le corps met à se volatiliser complètement dans la flamme. » L’appareil de MM. Champion, Pellet et Grenier se rapporte au premier procédé, attendu que c’est par la considération .de l’intensité lumineuse de la raie spectrale que j’ai tout d’abord abordé la question. Ce procédé n’était d’abord qu’ébauché quand M. Champion vint me demander de l’appliquer au dosage de la soude dans les végétaux. )> Tl y avait là une application intéressante ; et, si elle réussissait, elle apportait une preuve décisive de la justesse des principes sur lesquels j’avais essayé de fonder l’analyse spectrale quantitative. Je connaissais d’ailleurs M. Champion comme un chimiste habile et un esprit distingué, et je ne doutais pas du succès. Si l’on en juge par les résultats annoncés par ces Messieurs, cette prévision serait réalisée et le dosage de la soude, surtout quand cet alcali existe en proportions très-minimes, s’obtiendrait avec une approximation déjà très-satisfaisante. » chimie. — Observations, à propos d'une Note récente de M. Gernez, sur la cristallisation des solutions salines sursaturées ; par M. Ch.Viollette. « Ce qu’il importait d’établir dans la question des solutions sursaturées, c’était moins la production rapide de cristaux dans les liqueurs, que l’apparition du premier cristal qui prend naissance sous des influences diverses; aussi je doute fort que le raisonnement qui termine la Note de M. Gernez, malgré toute sa valeur, ait suffi pour convaincre les esprits avant mes expériences sur la sursaturation. )) A cette occasion, je ferai remarquer que M. Gernez établit, en terminant sa Note du 3 mars dernier, une confusion entre mes recherches de 1860 et celles qui font l’objet d’un Mémoire étendu, présenté à l’Académie le 24 avril 1865, par M. Pasteur, en même temps que les premiers essais de M. Gernez sur le même sujet. » Je n’avais pas attendu ces premiers essais de M. Gernez pour reconnaître l’inexactitude de certains résultats relatifs à la chaux et à la baryte présentés par moi « comme réclamant de nouvelles recherches, avant de » pouvoir en affirmer l’exactitude » , et non point comme des faits certains, ainsi que M. Gernez semble le croire. Au 24 avril 1865, j’avais établi que, indépendamment d’un abaissement de température de 8 degrés au-dessous