( 710 ) )> Les solutions sont titrées depuis i pour ioo jusqu’à ogr,o5 pour xoode soude (NaO). » Nous employons le sulfate de soude, dont la volatilité nous paraît intermédiaire entre celle du chlorure et du phosphate de soude. » Comme on peut toujours séparer les sels étrangers à la soude et à la potasse, nous avons dû chercher l’influence de ce dernier alcali sur le dosage. En effet, une forte proportion de potasse augmente le titre des solutions, ce qu’on peut attribuer à l’accroissement de densité, qui correspond à une épaisseur plus grande de la couche liquide recouvrant le fil. Nous avons remédié à cet inconvénient en employant, pour la graduation, des solutions de soude saturées de sulfate de potasse. )> Les fils doivent d’ailleurs être retirés du liquide avec une vitesse égale, » Echelle. — Les divisions de l’échelle que nous avons déterminées sont inégales et se rapprochent à mesure que l’on opère sur des dissolutions plus élevées. En prenant pour abscisses les nombres correspondants de l’échelle et pour ordonnées les quantités de soude, nous avons déterminé une courbe régulière que M. Leygue a bien voulu soumettre au calcul. D’après ses recherches, cette courbe est une fonction du troisième degré et a pour formule Y = — a 4- bx — ex2 ־+־ bxz. )> Malgré la constance du témoin, son intensité lumineuse peut subir quelques variations dues à différentes causes. Ces variations ont pour résultat de déplacer la courbe, sans changer sa nature. Afin d’éviter de fréquentes déterminations de l’échelle, nous avons recours à une courbe mobile que l’on promène sur un papier quadrillé indiquant les ordonnées et les abscisses. » La moyenne des erreurs que peut fournir cet instrument entre des mains expérimentées peut varier de 2 à 5 pour 100 de la teneur en soude. » On voit donc que cette méthode, dans l’état actuel des choses, est spécialement destinée à suppléer les procédés chimiques quand ceux-ci deviennent impuissants en raison de la faible proportion de soude; une erreur relativement sans importance, dans ce cas, fournirait des résultats insuffisants si l’on agissait sur des solutions très-concentrées qu’on devrait diluer jusqu’à une limite égale ou inférieure à 1 pour 100. )> Dosage de la soude dans les cendres des végétaux. — On commence par traiter la cendre à chaud par l’acide sulfurique. On se débarrasse ainsi des acides carbonique et chlorhydrique. La solution est ensuite additionnée