( 7°9 ) à régler la position de la flamme par rapport au fil. Une cheminée c'9 placée à quelques centimètres au-dessus de la flamme, augmente sa stabilité. Le bec porte un écran mobile de bas en haut, percé d’une ouverture d’un diamètre de i centimètre, au moyen de laquelle on isole la partie la plus fixe de la flamme, située au-dessus du fil de platine. Deux obturateurs, formés de lames métalliques distantes de quelques centimètres, fixées sur le chariot, passent successivement devant le diaphragme et produisent, dans la partie gauche du disque lumineux, une obscurité de quelques secondes; on est ainsi prévenu du moment ou doit commencer l’opération; qui doit avoir lieu sur la même partie de chaque fil. » Réglage de l'appareil. — On commence par introduire dans la flamme du brûleur une nacelle en platine contenant des fragments de carbonate de soude fondu et l’on fait mouvoir l’oculaire du spectroscope jusqu’à ce que la raie, à laquelle on donne une largeur suffisante, vienne à la rencontre du fil d’araignée dans la partie gauche du diaphragme. On dispose le témoin de façon à couvrir de même la partie droite. Les solutions qui servent à titrer l’appareil sont placées à l’avance dans une série de tubes bouchés, dans lesquels on plonge le fil de platine pour l’imprégner de la solution sodique. Il est ensuite rapidement séché à l’étuve. On débarrasse à l’avance les fils de toute trace de soude par un lavage et une calcination prolongée. » Graduation. — Pour graduer l’appareil, il suffit de plonger les‘fils de platine dans des solutions titrées, de mettre en marche le chariot portant le fil, et d’amener les deux demi-disques à une égale intensité à l’aide du prisme compensateur. Dans cette méthode, le diamètre du fil, sa vitesse, la nature du sel de soude, ainsi que la présence de substances étrangères, ont une influence considérable. Nous passerons donc rapidement en revue ces divers points. » L’expérience nous a conduit à employer des fils de i millimètre de diamètre, Des fils d’un diamètre supérieur ne peuvent, dans les conditions de notre appareil, être portés assez rapidement à une température suffisante pour volatiliser convenablement le sodium. Nous avons de plus reconnu que pour un diamètre déterminé les solutions de soude concentrées au delà d’une certaine limite fournissent la même intensité lumineuse. On peut expliquer ce fait en admettant que, dans le même temps, une source calorifique quelconque ne pourra volatiliser que la même quantité de sodium, quelle que soit la concentration de la liqueur. C. R,, i873, Ie Semestre. (T. LXXVI, № il.) 91