( 7°5 ) dont les variations tendent à produire les tourbillons. Or la variation de ce terme, dans !׳exemple considéré, n’est que de 3m,67. Avec cette vitesse, le temps employé à parcourir la circonférence de la tache s’élève à 238 jours, et !,accélération centrifuge se réduit à -*־It de la valeur trouvée sur la Terre. c ■■׳ » Enfin le déplacement relatif des diverses zones delà photosphère est hypothétique, au moins sous le rapport de la grandeur qui lui est attribuée, car l’observation donne seulement les mouvements des taches, et rien ne prouve qu’elles n’aient pas un mouvement propre. Au contraire, ce mouvement propre est incontestable, au moins pour un certain nombre d’entre elles. Je suis porté à penser, quant à moi, que les mouvements de la photosphère sont en effet moindres que ceux des taches, ce qui affaiblirait encore la cause des tourbillonnements. » En revanche, le mode de comparaison précédent ne donne qu’une idée très-insuffisante de la cause qui produit les cyclones terrestres, car les courants polaires peuvent amener à beaucoup moins de i degré de distance des masses d’air dont les latitudes d’origine diffèrent de beaucoup plus de i degré, et par conséquent dont les vitesses diffèrent de beaucoup plus de 5 minutes. N’est-il pas évident que, s’il n’y avait sur notre globe que des déplacements de i degré en latitude, on n’obtiendrait rien de comparable aux cyclones des régions tropicales? » Et cependant, que sont les dépressions produites par ces cyclones? quelques millimètres de mercure, une petite fraction du poids de notre atmosphère, tandis .que !’action׳ des cyclones solaires devrait refouler les courants ascendants, déprimer les surfaces de niveau de!’enveloppe gazeuse, d’une quantité souvent supérieure au rayon de la Terre. » Bien plus, suivant M. Faye, c’est !’hydrogène ainsi aspiré par les taches qui, se portant ensuite à la circonférence, remonterait avec violence et produirait ces protubérances qui s’élèvent, avec des vitesses de 60 ou 80 kilomètres par seconde, jusqu’à des hauteurs de 5, de io, de 15 rayons terrestres. Gr, si telle est la force avec laquelle cet hydrogène tend à remonter, telle est aussi la force à vaincre pour le refouler dans le bas, telle serait la puissance d’aspiration des tourbillons. » En tout cas, la vitesse avec laquelle le gaz est aspiré par le tourbillon ne peut être qu’une fraction de celle des filets gazeux qui tourbillonnent; elle ne pourrait donc atteindre tout au plus qu’un petit nombre de mètres. Comment le même poids de gaz pourrait-il s’écouler ensuite par tout le périmètre de la tache avec les vitesses énormes dont nous venons de parler?