( 702 ) M. le général Morin, en présentant à l’Académie les n05 19 et 20 du Mémorial de l’Officier du Géniè,s’exprime comme il suit : « Ces deux numéros du Mémorial de V Officie contiennent des travaux importants, non-seulement au point de vue du service spécial auquel ils sont destinés, mais aussi à ceux de plus d’un service public et de l’intérêt de la Science elle-même. » Dans le dix-neuvième volume, on trouve un Mémoire de M. le commandant Morellet: Sur les démolitions par la mine à L’au- teur de ce travail, après avoir rappelé les recherches antérieures et les nombreux résultats d’observations recueillis en France et à l’étranger, le termine par un résumé pratique qui contient des règles applicables non-seulement aux mines militaires, mais aussi aux grands travaux publics. » Le meme volume contient un Mémoire de M. le commandant Bar-donneau : Sur la mise du feu aux mines au moyen de L’auteur, après avoir posé les conditions du problème, souvent fort complexe, qu’il s’agit de résoudre, donne des formules usuelles, conformes aux principes de la Science et dont l’expérience a confirmé l’exactitude. Le Mémoire est terminé par des instructions simples et claires à l’aide desquelles ou peut être assuré d’obtenir toujours les effets désirés et confier l’exécution des opérations à des sous-officiers ou à des conducteurs de travaux. » Un autre Mémoire important, compris dans le même volume, est celui de M. le commandant Yaraigne : Sur la réparation des ponts de chemins defer détruits par /’ ennemi, ei sur l’organisation du personnel destiné à ces rations. ' , ' v . . " , • , , •, ' » Le vingtième volume est entièrement consacré à pratique des poudres brisantes dérivées de l’azote,par M. Fritsch, capitaine. » Ce travail constitue un véritable traité sur la matière. Il est le résultat des recherches les plus étendues et les plus variées, et contient une analyse, ainsi qu’une discussion des études faites, depuis plusieurs années, en France et à l’étranger. L’auteur a consulté tout ce qui a été publié sur la question et il a fait preuve des connaissances les plus complètes, en même temps que d’un remarquable esprit de discussion scientifique. » La publication de ces deux nouveaux numéros du l’Offi- cier du Génie montre que ce corps savant, auquel l’Académie a dû plus d’une de ses illustrations, tient à conserver, dans le monde militaire, la haute réputation qu’il a toujours si justement obtenue. »