( 699 ) Quant à la durée de cette inégalité, on trouve pour moyenne, déduite des observations de la force horizontale : À Makerstoun, etc., en 1844 et !845, est.......... 25,92 jours. A Greenwich, i85o à i85i et 1868 à 1870, est...... 2.5,86 Déduite des observations barométriques à Singapoor en 184! à i845, elle est........................ 25,83 » Je saisis cette occasion pour corriger quelques fautes dans ma Note du 3 mars ( Comptes rendus, p. 544)• Les directions moyennes du cirrus et du venta la surface sont données comme nord 11 degrés ouest, et sud 23 degrés nord, tandis que les directions étaient, pour le cirrus, ouest 11 degrés nord (de 11 degrés nord de Fouest), et pour le vent ouest 23 degrés sud (de 23 degrés sud de Fouest) : de là la conclusion que les courants polaires (qui doivent, selon l’hypothèse, venir du nord-est) n’existent pas en Écosse. » PHYSIQUE. — Expériences nouvelles sur les flammes chantantes; Mémoire deM. Fit. Kàstner, présenté par M. Larrey. (Extrait par l’auteur.) (Commissaires : MM. Régnault, Bertrand, Jamin.) « Si, dans un tube de verre, on introduit deux flammes de grandeur convenable, et si on les place toutes deux au tiers de la longueur du tube, comptée à partir de la base inférieure, ces flammes vibrent à !’unisson. Le phénomène continue de se produire tant que les flammes restent écartées; mais le son cesse aussitôt que les deux flammes sont mises au contact. » J’ai pris un tube de verre de om, 55 de longueur, de om,o4! de diamètre extérieur et de om^ooa5 d’épaisseur. Deux flammes isolées, provenant de la combustion du gaz hydrogène, s’échappant de becs convenablement construits et placés à om, i83 de la base, ont produit, lorsqu’elles étaient séparées, le fa naturel. )) Dès que ces flammes, à l’aide d’un mécanisme très-simple, sont rapprochées l’une de l’autre, le son est brusquement interrompu. Si l’on fait varier la position des flammes dans le tube, en les laissant toujours écartées¿ au-dessus du tiers de la longueur, le son diminue jusqu’à la moitié du tube, endroit au delà duquel tout bruit cesse de se produire; au-dessous de ce même point, le son augmente, au contraire, jusqu’au quart de la longueur du tube. En cet endroit, si l’on rapproche les flammes, le son ne cesse pas immédiatement, les deux flammes pouvant alors continuer de vibrer comme une flamme unique. » L’interférence des flammes chantantes ne se produit que dans des conditions spéciales. Il est important de mettre la longueur des tuyaux en harmonie avec le nombre des flammes. La hauteur des flammes n’exerce qu’une