( 670 ) Consiste dans les sophistifications qu’on lui fait subir. La plupart des vermouths livrés à bas prix sont composés de façon à masquer le goût détestable des vins et des plantes de mauvaise qualité qui servent à fabriquer cette liqueur. Dans ce but, une industrie coupable fait souvent entrer dans ces vermouths des acides dangereux, acide chlorhydrique, acide sulfurique, etc. Les vins blancs qui entrent dans la composition des vermouths à bas prix sont la plupart du temps piqués, plâtrés, etc. Les plantes, souvent avariées, n’ont plus qu’une valeur commerciale insignifiante. » 4° Comme le vin de quinquina et les autres vins amers usités en médecine, le vermouth de bonne qualité, c’est-à-dire fabriqué avec des vins blancs irreprochables et des plantes qui n’ont subi aucune altération, doit etre employé seulement comme médicament dans certains cas déterminés. Le vermouth, meme de bonne qualité, employé généralement comme apéritif, devrait être banni de la consommation. » M. E. Marchand demande l’ouverture d’un pli cacheté, déposé par lui le 3i janvier 1870, et inscrit sous le numéro 2534. Ce pli, ouvert en séance par M. le Secrétaire perpétuel, contient une Note intitulée : « Puissance et mesure de l’action chimique exercée par la lumière ». Cette Note, trop étendue pour qu’il soit possible à M. leSecré-, taire perpétuel d’en donner une analyse immédiate à l’Académie, sera analysée dans la prochaine séance. *־ La séance est levée à 6 heures. D. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L Academie a reçu, dans la seance du 3 mars 1873, les ouvrages dont les titres suivent : L’aromeet la synthèse des fluides; par Ch. Drouet. Nancy, imp. Wagner, 1873;in-12. ; Nouvelle théorie des logarithmes, précédée d’une thèse générale sur trois difficultés célèbres en mathématiques; par H. Fleury. Paris, Ch. Delagrave et Cie 1873; in-8°. ’