,( 646.) qui s’y trouvaient incluses; Gette ressemblance et bien d’autres considérations m’ont permis d’émettre la pensée que les apatites du Lot pourraient bien avoirides guanos pour origine. Gette opinion a été émise devant la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux, dans la séance du 11 janvier 1872. » On peut objecter à cette opinion que l’on trouve dans les apatites du phosphate de fer¿r du carbonate calcaire et du carbonate magnésien, qui n'existent point dans les guanos. Ges produits ont pu y être apportés par les eaux, qui pouvaient réellement les tenir en dissolution; quant aû phosphate de fer, il a pu être formé par une double décomposition entre le carbonate de ce métal et le phosphate tricalcique. La porosité des nodules des guanos leur a permis d'être pénétrés par les eaux qui ont introduit les produits qui viennent d'être indiqués. ״î ^ .;••• v .... Indépendamment des guanos, j’ai analysé, à diverses époques, des apatites de plusieurs origines : les unes sont fossilifères et les autres proviennent des filons de l'Estraaiadure. Je signalerai, par exemple, une apatite de l'île Sombrero (Antilles); qui, paraît avoir une origine du même ordre que celles de la région du Lot, une apatite du Gers, que j'ai reçue en poudre, appartenait peut-être aux coprolithes. Cela paraît possible par la grande quantité de matière insoluble dans les acides qui s’y trouve. Aucune de ces apatites ne contenait de fluor. C’est le contraire qui a été observé pour les apatites en filons de l’Estramadure; toutes contenaient du fluor. » physiologie .-—De l'asphyxie¿ et ,de la cause des mouvements respiratoires chez les poissons ; Note de MM. Gréhant et Picard, présentée par M. Claude Bernard. « Humboldt et Provençal, dans leurs célèbres recherchess ur la respiration: des poissons^ ont établi le fait, suivant : si l'on place un poisson dans l'eau privée de gaz par l'ébullition, le temps qui s'écoule jusqu'à l’arrêt complet des mouvements respiratoires pris comme signe de l'asphyxie est très-variable. •;m׳; : ;» Nous avons pensé, d'abord, que cette durée variable pouvait tenir à ce que l’oxygène n’àvait pas été également extrait de l’eau par l'ébullition dans lès diverses expériences. C'est pourquoi nous les avons reprises en employant l'eauividee de gaz par l’emploi de la pompe à mercure. » Nous obtenions ainsi le vide absolu et nous étions complètement sûrs